Les gardiens du bien commun et nous

En ces temps où les partis politiques sont centrés sur leurs intérêts de parti, quand ce n’est pas sur les intérêts personnels de leurs députés et membres, je me suis permis de réfléchir humblement sur les gardiens du bien commun (et en cette période de Noël aussi).

J’avais employé ce qualificatif, récemment, dans une opinion du lecteur,  en parlant des gardiens de la sablière d’Arthabaska. Je réitère, bien sûr. 

Je ne suis pas un chroniqueur, ni même un analyste. Je suis un simple citoyen de Victoriaville qui a maintenant 80 ans, mais qui toute sa vie a aimé écrire, en pensant bien commun. Ce que j’ai fait à l’ACEF, notamment entre 1979 et 1972, alors que mes écrits relevaient davantage de l’opinion et de l’analyse que juste de l’information.

En tout cas, je suis fier de l’avoir fait et surtout d’être lu par des gens de tout niveau. 

Le bien commun, c’est simple. C’est notre planète, sa flore et sa faune. Dans sa faune, il y a les animaux, « les bibites » et surtout la race humaine. Dans la race humaine, il y a des enfants, des gens d’âge mûr, des personnes âgées, qui sont avant tout des citoyennes et citoyens de la planète. 

Il y a au moins trois sortes de citoyens :

1- Ceux qui spolient la planète en pensant à leur profit capitaliste.

2- Il y a les indifférents dont je n’ai jamais voulu être.

3- Puis il y a les gardiens du bien commun. 

Les gardiens du bien commun, ce ne sont pas des partis politiques. Ce ne sont pas des gouvernements (bien que je voudrais qu’ils le soient). Mais des citoyens engagés. La plupart du temps, ce sont de simples comités, comme l’est celui de la sablière d’Arthabaska. Entre 1970 et 1975, la JOC a eu, partout au Québec et en Acadie (avec moi), des comités action-chômage visant les jeunes.

C’est simple : des citoyens et citoyennes se mettant ensemble, en visant, non seulement la sauvegarde de la planète, mais aussi son développement d’une autre manière, au profit de tous ses humains et de la flore et la faune (c’est bien simple, je voudrais, par exemple, que la sablière soit transformée en jardin fleuri au lieu de gros tas de terre comme actuellement). 

Conclusion ou début? : Je suis fier de faire encore partie de ces gardiens du bien commun, à 80 ans. Et même pas besoin d’être regroupé pour en faire partie. Il faut juste se reconnaître comme citoyen et citoyenne et poser son geste là où on est. Soyons donc ces gardiens du bien commun.

Henri-Paul Labonté

Citoyen de Victoriaville