Bye bye Facebook!
Le 20 janvier, j’ai fermé définitivement mon compte Facebook, et je souhaite partager les raisons qui motivent cette décision.
Tout d’abord, en tant que citoyen canadien, je trouve inacceptable et insultant que Meta, cette entreprise privée, refuse de se conformer aux lois canadiennes en matière de financement des médias et refuse la présence des médias canadiens et québécois sur ses sites.
Ensuite, je suis particulièrement préoccupé par les récents changements de cap de Mark Zuckerberg, dont sa récente alliance avec une administration américaine hostile à la souveraineté du Canada et sa décision d’ouvrir tout grand ses réseaux à la désinformation et à la propagande haineuse. Je ne vois pas comment je pourrais continuer à soutenir cette entreprise.
Honnêtement, je pense que le Canada devrait traiter Facebook et « X » (j’ai aussi fermé mon compte « X » il y a un moment) de la même façon qu’on envisage de traiter Tik Tok : les forcer à vendre leurs activités au Canada à des intérêts canadiens ou les forcer à fermer. On nous parle beaucoup de la menace chinoise sur Tik Tok, mais il n’y a qu’un pays qui menace en ce moment la souveraineté du Canada et ce n’est pas la Chine.
Comme tout le monde, j’aimais bien utiliser Facebook pour communiquer avec mes amis et ma parenté. Mais, que je sache, courriel, textos et téléphone n’ont pas encore disparu.
J’ajoute avoir un peu honte de la réponse molle des classes politiques canadiennes et québécoises à de telles menaces. Sans oublier les opportunistes qui cherchent à en tirer parti pour des gains politiques à court terme. Dans n’importe quel autre coin du monde, une menace d’annexion, c’est ce qui se rapproche le plus d’une déclaration de guerre et vouloir collaborer avec un envahisseur potentiel, c’est de la trahison.
Je souhaite encourager tous ceux qui partagent ces préoccupations à reconsidérer leur présence sur cette plateforme. Il est temps de réfléchir à des alternatives.
Je vais rechercher d’autres plateformes plus respectueuses des utilisateurs. Si je n’en trouve pas, tant pis.
André Pelchat
L’Avenir