Stupéfiants : une deuxième condamnation en moins de trois mois

Un résident de Victoriaville, Éric Marcotte, a été condamné, mardi, à une peine d’emprisonnement de deux ans moins un jour.

En retranchant la détention provisoire équivalant à 92 jours, l’homme de 44 ans doit donc purger, à compter d’aujourd’hui (mardi), une peine de 20 mois et 27 jours.

La semaine dernière (le 12 décembre), Éric Marcotte a reconnu sa culpabilité à des accusations de possession de cocaïne et de méthamphétamine en vue de trafic, à une accusation de recel d’argent de moins de 5000 $, à des accusations de possession d’armes et de munitions pendant interdiction et à une accusation de bris de probation pour ne pas avoir gardé la paix et observé une bonne conduite.

Ces accusations découlent d’une intervention policière survenue le 18 octobre. Les policiers de la SQ ont alors perquisitionné une résidence et deux véhicules.

L’opération leur a permis la saisie de quelque 55 g de cocaïne, d’une centaine de comprimés de méthamphétamine, d’une somme d’argent d’environ 2400 $, de même que des armes et des munitions.

Un peu moins d’un mois auparavant, le 21 septembre, Éric Marcotte était condamné à 90 jours discontinus de prison relativement à une perquisition remontant au mois de mai 2017.

À ce moment, la SQ avait retrouvé, à son domicile, un peu plus de 500 comprimés de méthamphétamine, une quarantaine de grammes de cocaïne et sur une vingtaine de grammes de haschisch.

En plus de la peine de détention que la juge Dominique Slater de la Cour du Québec vient de lui imposer, le Victoriavillois sera soumis à une ordonnance de probation d’une durée de trois ans avec un suivi de 18 mois.

Et en vertu de l’article 109 du Code criminel, la possession d’armes lui sera interdite pour une période de 10 ans.