Un individu plaide coupable à plusieurs accusations

Au palais de justice de Victoriaville, mardi avant-midi, Maxime Lavallée, par visioconférence depuis l’établissement de détention de Sorel-Tracy, a reconnu sa culpabilité à divers chefs d’accusation.

Dans un dossier du printemps 2023 à Contrecoeur, l’accusé a plaidé coupable à une accusation de production de pornographie juvénile.

Par ailleurs, il a reconnu d’avoir possédé de la cocaïne en vue de trafic à l’automne 2020 à Victoriaville. 

En cours d’enquête, a relaté la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Laurie Harton, un policier a constaté, dans un stationnement, un échange de sachet entre l’accusé et un autre individu.

Les policiers ont poursuivi leur surveillance et l’enquête a mené, le 18 décembre 2020, à une perquisition au domicile de Maxime Lavallée. Dans un coffre-fort ouvert, ils y ont saisi 5,83 g de cocaïne sous forme de roches, plusieurs mini-sacs vides et une balance électronique contaminée à la coke.

“Dans une armoire, les agents ont aussi retrouvé six comprimés de méthamphétamine ainsi qu’une somme de 480 $ en argent canadien”, a précisé Me Harton.

À un autre moment, alors qu’ils répondaient à un appel signalant une dispute dans un domicile de la rue Notre-Dame Est à Victoriaville, les policiers ont également mis la main sur 57 comprimés.

Maxime Lavallée a reconnu ses torts, plaidant coupable à des accusations de possession de méthamphétamine, mais aussi possession d’armes prohibées, à savoir un poing américain et une bonbonne de poivre de cayenne.

Avant de statuer sur la peine à imposer, l’avocat de l’accusé, Me Jean-Philippe Anctil, a demandé au juge Bruno Langelier de la Cour du Québec d’ordonner la confection d’un rapport présentenciel afin d’apporter un éclairage sur le profil de l’individu. L’évaluation comportera aussi un volet sexologique en raison des accusations de leurre et de pornographie juvénile.

Le retour devant la cour a été fixé au 22 mai.