Stupéfiants : une Victoriavilloise plaide coupable

Arrêtée en janvier 2022, Sandy Moreau-Garneau, une Victoriavilloise de 33 ans, a reconnu sa culpabilité, vendredi après-midi, à sept chefs d’accusation en lien avec le trafic de stupéfiants.

Relativement à un dossier d’avril 2021, l’accusée a plaidé coupable à des accusations de possession de méthamphétamine et de cocaïne en vue de trafic et de possession de cannabis en vue de la vente.

La représentante du ministère public a fait savoir qu’à la suite d’informations et d’activités de surveillance, les policiers l’avaient ciblée comme une distributrice d’importance.

Les perquisitions effectuées au domicile de la Victoriavilloise et dans son véhicule ont mené à la saisie de 276 comprimés de méthamphétamine, de 31,98 g de cocaïne, de 26,95 g de cannabis et de 5,29 g de haschisch.

De plus, les policiers ont mis la main sur une somme de 345 $, sur deux balances et six cellulaires.

Deux personnes rencontrées, selon la poursuite, ont effectué une déclaration incriminante en révélant se procurer leur cocaïne auprès de l’accusée.

Par ailleurs, concernant son arrestation du 16 janvier 2022, Sandy Moreau-Garneau a plaidé coupable aux accusations de possession de méthamphétamine en vue de trafic, possession simple de cocaïne et de champignons magiques et possession de cannabis illicite.

À la suite de sa première arrestation, la Victoriavilloise devait observer un couvre-feu, mais les policiers l’ont interceptée alors qu’elle devait se trouver à son domicile et l’ont arrêtée pour non-respect de sa condition.

Lors d’une fouille sur sa personne et dans son véhicule, les agents ont saisi 1054 comprimés de méthamphétamine, 7,56 g de cocaïne, 3 g de champignons magiques, ainsi qu’une somme de 20 $ et un téléphone cellulaire.

Son avocat Me Jean-Philippe Anctil a fait valoir l’importance d’un rapport présentenciel pour éclairer le tribunal avant l’imposition de la peine, considérant le cheminement de sa cliente depuis ses arrestations. « Il y a ici une belle réhabilitation convaincante. Elle est allée en thérapie, s’est reprise en main et occupe maintenant un poste de gérante dans un restaurant. Elle est appréciée de son employeur », a soutenu Me Anctil.

Le juge Bruno Langelier de la Cour du Québec a accepté la proposition et ordonné la confection d’un rapport.

Les parties se retrouvent, de nouveau, le 16 janvier devant le tribunal pour les observations sur la peine.