Six joueurs du Vicas Impro aux Jeux de la francophonie canadienne

Du 15 au 19 juillet auront lieu à Laval les Jeux de la francophonie canadienne. Une équipe formée de six improvisateurs de l’École secondaire Le boisé de Victoriaville représentera la province dans cette discipline.
Rencontrés à l’école alors que les cours se terminaient pour l’été, les six participants, de secondaire 4 et 5, étaient très heureux d’avoir été choisis pour ces Jeux. L’équipe du Vicas Impro de Victoriaville est ainsi formée d’Étienne Robert, Loïk Bien-Aimé, Léonard Noireaut, Benjamin Shannon, Antoine Parent et Lucas Gauvreau. Lors de la rencontre, ils étaient accompagnés de celui qui a été leur entraîneur au cours de l’année, Jean Chapleau.
Ce dernier, bien qu’il ne sera pas leur coach lors des Jeux, ce rôle sera assuré par Catherine Robert, nommée par l’Improvincial, a tenu à présenter les joueurs qu’il a vus évoluer tout au long de l’année.
Il a expliqué que l’automne dernier, Victoriaville a été l’hôte du festival panquébécois Improvincial, organisé par Aclam. Le Vicas Impro, formé de 19 juvéniles (secondaire 3, 4 et 5) et 11 cadets (secondaire 1, 2 et 3), a alors participé à l’événement et son organisateur, Antoine Lacasse, a observé l’équipe qui a fait bonne impression avec son niveau de jeu.
Il faut dire que cela fait deux ans maintenant que l’équipe du Boisé remporte le championnat régional de la ligue scolaire d’improvisation qui regroupe les Centres de services scolaires des Chênes et des Bois-Francs.
Ainsi, une équipe a été formée (en tenant compte des disponibilités estivales) et les six se préparent à bien représenter la province où l’improvisation est née en 1977, comme le dit si bien leur entraîneur. “Ce sont des jeunes matures qui ont une éthique de jeu”, observe-t-il.
S’ils sont passionnés de cet art de la scène, les six membres de la formation provinciale en improvisation ont seulement quelques années, parfois même une seule, d’expérience. Mais ils se connaissent bien, faisant tous partie du Programme d’éducation intermédiaire (PEI). Ils ont eu l’occasion de rencontrer celle qui sera leur entraîneure lors des Jeux et ont démontré leur talent au cours d’un après-midi qui a permis de cerner chaque équipier.
Lorsqu’on leur demande s’ils sont nerveux à l’idée de participer à ces Jeux canadiens, ils répondent naturellement non. Même chose quand ils sont questionnés s’ils sont inquiets d’affronter des équipes de partout au Canada. “Communiquer avec les gens sur scène, c’est le but de l’impro”, répond Étienne.
Ils ne se mettent pas de pression non plus pour remporter une médaille, misant davantage sur l’expérience et le partage de cette passion de l’improvisation avec des gens de partout au pays.
Ils n’auront pas de formation spécifique avant de se rendre à Laval, où ils ont bien l’intention de faire de leur mieux et, surtout, avoir du plaisir. Après les Jeux, l’été se poursuivra et, pour trois d’entre eux, ce sera une rentrée au collégial qui est prévue pour l’automne. Peu importe où ils se retrouveront, ils ont tous l’intention de poursuivre leur parcours en impro.