MRC d’Arthabaska : le nouveau PGMR en voie d’être adopté

Un avis de motion a été donné à la séance du Conseil de la MRC d’Arthabaska en vue de l’adoption, à la prochaine séance, du nouveau Plan de gestion des matières résiduelles qui viendra remplacer l’ancien.

« En juin, le projet du PGMR a été adopté à la suite de consultations qui ont été tenues. Durant la période estivale, on a reçu la conformité de Recyc-Québec. Notre PGMR répond à tous les objectifs de performance de l’organisme, a fait savoir le directeur général de la MRC, Frédérick Michaud. Nous pouvons maintenant l’adopter par règlement pour officialiser son entrée en vigueur. »

Par ailleurs, la MRC consent une dépense de près de 40 000 $ en vue d’une caractérisation des matières résiduelles. « Si on veut faire une bonne sensibilisation auprès de nos citoyens sur les matières à acheminer de bonne façon dans chacun des bacs, on doit refaire une caractérisation des matières résiduelles. Ce travail va nous permettre de savoir quelles sont les matières problématiques dans nos déchets de façon à pouvoir effectuer une sensibilisation efficace », a indiqué M. Michaud. 

Un écocentre à Daveluyville

La MRC d’Arthabaska, de qui relève la compétence relativement à la gestion des matières résiduelles, appuie et autorise la Ville de Daveluyville qui mettra en place un point de dépôt pour la collecte de matières.

« Par cette entente, on vient confirmer que la MRC délègue la gestion de cet écocentre à la Ville de Daveluyville selon les modalités qu’elle décidera. La Municipalité en est entièrement responsable », a précisé Frédérick Michaud.

Ce projet d’ailleurs cadre bien avec l’une des mesures du PGMR visant à développer des écocentres satellites.

« Daveluyville décide d’être un peu notre laboratoire et d’aller de l’avant pour répondre aux besoins de ses citoyens », a ajouté le directeur général de la MRC.

Prolongement

La MRC d’Arthabaska a résolu de prolonger d’une année différents contrats avec Gesterra pour la collecte et le transport des matières résiduelles, le traitement des matières pour les municipalités participantes, la gestion des boues de fosses septiques et l’exploitation de l’écocentre

Cette prolongation d’un an est nécessaire pour permettre de conclure les démarches visant la vente de Gesterra.

Traitement des élus

Un avis de motion a été donné en vue de l’adoption d’un règlement qui apporte une modification au traitement des élus municipaux.

La principale modification, a souligné le préfet Christian Côté, consiste à aligner les indexations avec le taux accordé aux employés syndiqués de la MRC.

À la séance de juin, a rappelé le greffier Me Olivier Milot, les élus avaient résolu de fixer leur augmentation au même niveau que les employés syndiqués. « Maintenant, on y va par règlement et il en sera toujours ainsi dorénavant », a-t-il précisé.

L’ancien règlement, a expliqué Frédérick Michaud, stipulait que l’indexation se basait sur l’IPC (indice des prix à la consommation).  « Avec les IPC élevés connus ces dernières années, les élus ont voulu limiter leur indexation à ce qui avait été accordé aux employés et non se coller à l’IPC. »

Ainsi, la rémunération de base annuelle accordée au préfet et à un membre du Conseil s’établit à 202,62 $ par session ordinaire ou extraordinaire.

Même montant concernant la rémunération additionnelle pour une session du comité administratif.

La rémunération pour la participation à d’autres comités ou commissions s’élève à 101,33 $.

Par ailleurs, la rémunération forfaitaire de base annuelle du préfet se situe à un peu plus de 20 200 $ et à une rémunération forfaitaire additionnelle de quelque 13 000 $.

Pour le préfet suppléant, la rémunération est égale au tiers de celle du préfet, à savoir un montant d’environ 6750 $

« Il ne s’agit pas de nouvelles rémunérations, simplement une indexation, a fait remarquer Frédérick Michaud. Ce sont les mêmes taux indexés que ceux de l’an dernier. »

L’indexation survient au 1er janvier de chaque année.