Meurtre de Renée Vaudreuil : Robert Godbout demande une révision de peine

Condamné en décembre 2009 pour le meurtre de la directrice générale de la Municipalité de Saint-Rémi-de-Tingwick, Renée Vaudreuil, survenu en janvier 2008, Robert Godbout s’adresse à Cour supérieure du Québec pour demander une révision du délai d’admissibilité à une libération conditionnelle, a révélé TVA Nouvelles.

La demande figurait au rôle de la Cour supérieure lundi après-midi. Le dossier reviendra devant la Cour le 3 juin. Un rapport faisant état du cheminement de Robert Godbout a été demandé aux services correctionnels. Le juge Carl Thibault, après en avoir pris connaissance, devra éventuellement statuer sur le bien-fondé de la requête, à savoir si elle peut être entendue.

Âgé de 67 ans, Robert Godbout a été trouvé coupable par un jury de meurtre prémédité et condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans. Ayant toujours nié les faits, il s’est adressé à la Cour d’appel du Québec qui l’a débouté en janvier 2012, ce qui l’a amené, en dernier recours, devant le plus haut tribunal du pays, la Cour suprême du Canada, qui a aussi rejeté sa requête.

Dans cette horrible affaire, Renée Vaudreuil a été sauvagement assassinée dans le bureau municipal le 14 janvier 2008 en début d’après-midi. Peu de temps après, la police procédait à l’arrestation de Robert Godbout qui avait maille à partir avec la Municipalité depuis un bon moment en raison de son projet Godzoo, un zoo qu’il souhaitait implanter dans l’ancienne école du village. 

Le matin même du meurtre, Robert Godbout venait d’apprendre le rejet de sa requête pour en appeler d’un jugement qui lui ordonnait d’évacuer les animaux de l’école.

Au cours du procès entamé le 25 novembre 2009, on a notamment pu apprendre que la victime a reçu deux projectiles d’arme à feu avant d’être frappée à la tête avec un objet contondant. Un incendie a ensuite été allumé pour tenter de camoufler le crime.