Megan Lalonde demeure détenue

Faisant face à une accusation de fraude de moins de 5000 $, Megan Lalonde, qui se serait faussement prétendue avocate, a comparu, jeudi après-midi, par visioconférence depuis un centre de détention.

L’accusée est apparue vers 14 h 45 à l’appel de son dossier, affichant de légers sanglots tout en disant souhaiter parler à son avocat.

Le juge Matthieu Poliquin de la Cour du Québec, depuis le palais de justice de Trois-Rivières, lui a accordé cette demande et a suspendu l’audience qui a repris 45 minutes plus tard.

L’avocate de l’aide juridique qui la représentait a fait savoir au magistrat que l’accusée consentait à reporter au mercredi 7 août en après-midi la tenue de son enquête sur remise en liberté.

Sa présence physique a été exigée au palais de justice de Victoriaville.

Un nouveau dossier, par ailleurs, s’est ajouté pour Megan Lalonde, un nouveau chef d’accusation, soit d’avoir entravé des agents de la paix dans leurs fonctions. Des faits qui seraient survenus le 30 juillet à Boisbriand. L’accusée devait déjà répondre d’une accusation de fraude de moins de 5000 $ pour des faits présumés qui seraient survenus à Victoriaville le ou vers le 8 septembre 2021.

La jeune femme, une résidente de Bréboeuf dans les Laurentides, a été épinglée vers 17 h 15, mardi, par des policiers municipaux de Blainville alors qu’elle faisait l’objet d’un mandat d’arrestation.

Les policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC d’Arthabaska la recherchaient, selon TVA Nouvelles, en lien avec son absence devant le tribunal le 8 juillet dernier à Victoriaville.

L’accusée fait aussi l’objet d’une enquête policière concernant d’autres agissements allégués ailleurs au Québec, a fait savoir la sergente Catherine Bernard du Service des relations médias de la Sûreté du Québec au www.lanouvelle.net.