L’inefficacité de l’avantage numérique a ouvert la porte au Phoenix

Incapables de profiter de leurs chances de marquer en avantage numérique en deuxième période, les Tigres de Victoriaville ont vu le Phoenix de Sherbrooke revenir de l’arrière pour créer l’égalité. Les Félins avaient pourtant bien entrepris le match, dominant le premier engagement. 

Rémi Royer a donné crédit au Phoenix, un « club difficile à jouer, qui ferme le jeu et qui attend les revirements ». Au final, l’entraîneur des Tigres était toutefois heureux de savourer la victoire en prolongation. 

C’est Samuel Kingsley qui a tranché le débat à l’aide d’un superbe lancer dans la partie supérieure du filet. « Il a fait preuve de sang-froid », a vanté Royer. 

Ce dernier a également tenu à saluer le courage démontré par le vétéran de 20 ans, Tommy Cormier, revenu au jeu avec un protecteur facial complet après quelques points de suture au visage. Il a reçu une mise en échec et sa joue a violemment frappé la bande. 

« C’est un guerrier, un vrai. C’est avec des gars comme lui qu’on gagne », a-t-il mentionné après la rencontre. Francesco Iasenza, victime collatérale d’une mise en échec de son coéquipier Noah Warren, a lui aussi fait preuve de caractère en revenant au jeu après avoir été blessé au dos. 

Bien que l’équipe ait laissé beaucoup d’énergie sur la patinoire contre le Phoenix, Rémi Royer a assuré qu’elle sera prête lors de la visite du Titan d’Acadie-Bathurst, samedi à 16 h, toujours au Colisée Desjardins. 

Avec ce gain contre la formation sherbrookoise, les Tigres ont désormais 22 points au classement, le même nombre que le Phoenix et l’Océanic de Rimouski.