Libération conditionnelle : le dossier de Robert Godbout reporté

Le dossier de Robert Godbout, qui purge une peine d’emprisonnement à vie pour le meurtre prémédité en janvier 2008 de Renée Vaudreuil, alors directrice générale de la Municipalité de Saint-Rémi-de-Tingwick, a été appelé, de nouveau, lundi après-midi, aux assises criminelles de la Cour supérieure du Québec.

L’homme, qui a été trouvé coupable par un jury de meurtre prémédité en décembre 2009, puis condamné à la prison à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 25 ans, demande une révision du délai d’admissibilité à une libération conditionnelle.

Le dossier n’en est pas à sa première apparition. Il apparaissait au rôle du 4 mars et du 3 juin.

Lors d’une courte audience, lundi après-midi, présidée par le juge Carl Thibault de la Cour supérieure en visioconférence, le dossier a, une fois de plus, été reporté, cette fois au 3 mars 2025, date du prochain terme des assises criminelles.

Robert Godbout n’en est pas à ses premiers recours. Ayant toujours nié les faits, il s’était adressé à la Cour d’appel du Québec qui l’a débouté en janvier 2012, ce qui l’a amené, en dernier recours, devant le plus haut tribunal du pays, la Cour suprême du Canada, qui a aussi rejeté sa requête.