L’école Notre-Dame-de-l’Assomption agrandie au coût de près de 5 M $

C’était jour d’inauguration en fin de journée, vendredi, à l’école Notre-Dame-de-l’Assomption de la rue Champlain à Victoriaville qui, comme l’école Sainte-Famille, a fait l’objet d’un agrandissement similaire ayant commandé un investissement de 4 982 350 $.

« Toute l’équipe est bien fière de cet agrandissement. Les espaces sont bien insonorisés. On y sent un apaisement dans cette nouvelle partie. Tous en bénéficient et nous en ferons assurément un bon usage », a exprimé la directrice de l’école, Mélanie Chabot, tout en précisant que le projet a également permis de récupérer des locaux existants dans l’ancienne partie pour les professionnels et les techniciens en éducation spécialisée.

Construite en 1955, l’école Notre-Dame-de-l’Assomption accueille cette année 292 élèves, une cinquantaine de plus que l’année dernière. L’agrandissement a permis l’ajout de quatre nouvelles classes plus spacieuses et l’aménagement d’espaces collaboratifs au rez-de-chaussée et à l’étage.

« C’est toujours une grande fierté de voir des agrandissements qui permettent d’améliorer grandement le milieu de vie d’une école et d’en voir l’impact sur les élèves et le personnel enseignant », a commenté le directeur général du Centre de services scolaire des Bois-Francs (CSSBF), Alain Desruisseaux.

L’agrandissement, a-t-il ajouté, permet de répondre aux besoins des élèves actuels et futurs, notamment les enfants de la maternelle 4 ans qui ne sont pas encore arrivés, se trouvant toujours à la Ribambelle. « C’est en vue d’accueillir un plus grand nombre d’élèves de maternelle 4 ans qu’on réalise ces agrandissements », a précisé M. Desruisseaux. 

« La maternelle 4 ans, c’est une priorité pour le gouvernement, a rappelé le député d’Arthabaska et whip en chef, Eric Lefebvre. Il est important d’agir tôt auprès de nos enfants lesquels sont les leaders de demain. De tels projets constituent une fierté pour la région », a-t-il fait valoir tout en félicitant les différents partenaires et saluant le travail d’équipe qui se fait et qui rend possibles de tels projets. 

L’école Notre-Dame-de-l’Assomption compte aussi des classes passerelles pour accueillir une clientèle immigrante, a souligné le directeur général du CCSBF. « L’équipe de l’école a une belle culture de collaboration et de diversité », a-t-il observé.

Très impliqué en matière d’inclusion, le conseiller municipal du quartier, Patrick Paulin, se réjouit de la situation. « On a, à Victoriaville, un slogan ville inclusive. Le CSSBF favorise cette inclusion pour aplanir les différences qui feront en sorte que nous aurons un mieux-vivre ensemble. Cette école, je la porte dans mon cœur », a-t-il exprimé tout en remerciant la directrice et tous les membres du personnel « qui font un travail exceptionnel ».

Intégration de l’art

Directeur général adjoint et directeur du Service des ressources matérielles au CSSBF, Frédéric Gagnon a notamment rappelé que chacun des projets réalisés vise le moins d’impacts écologiques et favorise l’efficacité énergétique.

Mais, a-t-il confié, chaque projet d’envergure dans les bâtiments publics doit consentir un montant de 1% pour l’intégration de l’art. « Cela permet de laisser une place pour que nos artistes puissent s’exprimer en plus de permettre aux citoyens d’avoir un contact avec l’art. Ici, on parle d’un montant de 49 000 $ », a-t-il fait savoir.

C’est une œuvre de l’artiste Marc-Antoine Côté et intitulée Constellation qui a été retenue et dont on a dévoilé la maquette lors de l’inauguration.

La directrice Mélanie Chabot a expliqué l’œuvre, précisant qu’il fallait que les artistes aient à l’esprit la collaboration très présente à l’école Notre-Dame-de-l’Assomption. « Je vois dans l’œuvre une équipe tissée serrée, je le vois dans les morceaux de bois qui s’imbriquent entre eux. Tout le monde met l’épaule à la roue pour que nos élèves vivent dans un milieu sain, sécuritaire, où il fait bon apprendre, a-t-elle confié. J’y vois aussi la diversité. Justement, on a 30 élèves dont le français n’est pas la langue première à la maison. On a beaucoup d’élèves immigrants. Et dans son œuvre finale, l’artiste veut aller chercher différentes couleurs dans le bois. »

L’œuvre sera installée sur deux étages en mars lors de la relâche scolaire. Elle se trouvera à une hauteur pour que les enfants puissent y toucher.

Autres projets

Une autre inauguration se pointe à l’horizon, celle concernant l’agrandissement de l’école Monseigneur-Milot sur la rue Piché.

Par ailleurs, en plus de l’important chantier en cours à l’école secondaire Le tandem, d’importants travaux doivent se mettre en branle l’an prochain à l’école Pie-X.

Cela mettra fin aux importants projets, a fait savoir Alain Desruisseaux. « Avec ces projets, on répondra aux besoins pour les prochaines années. Aucun autre chantier d’importance n’est prévu dans les cartons. Le prochain cycle d’analyse surviendra dans cinq ans. »