“Le vêtement, reflet de son époque” en exposition à la Maison d’école

Cet été, l’exposition “Le vêtement, reflet de son époque” s’installe au sous-sol de la Maison d’école du rang Cinq-Chicots de Saint-Christophe-d’Arthabaska. Organisé en collaboration avec les Fêtes victoriennes (qui fêtent d’ailleurs leur 25e cette année) et son costumier, l’événement permettra d’en apprendre davantage sur la mode et son évolution de l’époque victorienne, des années folles et de l’après-guerre.

Dès le 24 juin, les visiteurs sont attendus, autant pour découvrir la classe de l’école de rang à l’étage, que l’exposition qui y est organisée depuis 1988 maintenant. En effet, chaque année (sauf deux étés lors de la pandémie), un thème différent est abordé. Cette fois, ce sont les vêtements qui sont au cœur de l’exposition. Hélène Boulanger, bénévole au costumier, a expliqué que les trois périodes abordées visaient à refléter les différents changements qui sont survenus autant dans l’industrie de la mode que du textile.

Qu’il s’agisse de la fermeture éclair (1851) ou le ruban à mesurer à couture en tissu recouvert de caoutchouc (1857) ou même le récent velcro, on y explique ces avancées de même que l’industrialisation qui a modifié les façons de faire.

Bien entendu, plusieurs tenues du costumier, représentant les différentes époques mises en lumière, sont exposées, tout comme les accessoires qui y sont reliés. “99% de ce qu’on retrouve ici provient du costumier”, ajoute Mme Boulanger qui, avec une petite équipe de bénévoles, travaille à l’élaboration de l’exposition depuis une année maintenant.

On peut y apprécier différentes robes, des reproductions de même que des habits masculins et même des maillots de bain d’une autre époque qui recouvraient entièrement le corps.

Il faut aussi s’attarder à cet ensemble de lin, fabriqué à partir de la graine de la fibre. Alma Saint-Hilaire (de Saint-Rémi-de-Tingwick) a créé la jupe et le chemisier qui font partie de l’exposition, de A à Z. Elle a planté la graine qu’elle a fait pousser avant de la récolter. Puis, elle a brayé, filé et tissé le lin avant de confectionner les deux pièces présentées.

La présidente d’honneur de cette exposition est Jocelyne Lévis. Celle-ci, aussi présidente des Fêtes victoriennes, n’a pas l’habitude des feux de la rampe, mais a accepté l’honneur qui, comme elle l’explique, permet de faire vivre l’école de rang. On peut visiter cette intéressante exposition de la Fête nationale jusqu’à celle du travail. L’accès est gratuit pour les visiteurs individuels et un léger coût est demandé pour les groupes. Un guide-animateur est toujours sur place aux deux étages de l’école de rang.

L’exposition, comme c’est le cas depuis 2022, est présentée par le Comité de la Maison d’école du rang Cinq-Chicots (créé par la Société d’histoire et de généalogie de Victoriaville). Le bâtiment, quant à lui, est depuis 2019 la propriété de la Municipalité de Saint-Christophe qui voit à son entretien.

Raymond Tardif, président de la Société d’histoire, ne manque pas de souligner tout le travail bénévole réalisé pour la mise sur pied de l’exposition qu’on peut apprécier du mardi au vendredi, 9 h à midi et de 13 h 30 à 17 h alors que le samedi et dimanche les lieux sont accessibles de 13 h 30 à 17 h.

La Fête nationale du Québec

Le Comité de la Maison d’école du rang Cinq-Chicots a également annoncé les activités qui auront lieu le 24 juin, à l’école, pour souligner la Fête nationale du Québec.

Les festivités seront lancées à 10 h et incluront un salut au drapeau, le discours patriotique de même qu’une prestation théâtrale de Julie Houle et d’André Raymond en lien avec le thème de cette année qui est “les 50 ans de la chanson Gens du pays”. Suivront des chansons québécoises issues du répertoire de Félix Leclerc interprétées par Richard Gamache. Ensuite, si la température est clémente, les gens pourront pique-niquer à l’extérieur avant d’aller visiter l’exposition estivale.