Le plan Drainville bien accueilli

« Tout n’est jamais parfait, mais c’est un bon plan », commente le directeur général du Centre de services scolaire des Bois-Francs (CSSBF), Alain Desruisseaux, en parlant du plan de rattrapage scolaire annoncé, mardi matin, par le ministre de l’Éducation, Bernard Drainville.

« Ce que les équipes-écoles apprécient, ajoute-t-il, c’est la souplesse et la flexibilité qu’on leur laisse pour identifier les besoins. On apprécie que ce ne soit pas des mesures mur à mur imposées partout. »

Le plan prévoit notamment du tutorat en dehors des heures de classe pour tous les élèves, une aide spécialisée pour ceux ayant des besoins particuliers, des cours d’été gratuits pour les élèves de 4e et 5e secondaire, une offre de rattrapage pendant la semaine de relâche et plus de soutien aux organismes et partenaires en éducation.

Le DG du CSSBF souligne qu’il appartiendra aux directions d’écoles avec leurs équipes d’identifier les élèves ayant besoin de rattrapage et le moment le plus approprié pour les mesures.

Le plan du ministre Drainville s’accompagne d’une enveloppe de 300 M $. « On ne sait pas encore combien nous aurons, mais c’est beaucoup d’argent, trois fois plus même que ce qui avait été accordé pendant la pandémie. Chose certaine, on s’attend à des sommes intéressantes », note Alain Desruisseaux.

D’ici deux semaines, les directions d’écoles et le personnel enseignant discuteront pour identifier les élèves.

Vers la fin de janvier, on écrira aux parents des élèves concernés pour leur proposer des mesures de rattrapage.

En février, la machine doit se mettra en branle, pour ce qui est du français, des mathématiques et de l’anglais, et se poursuivra jusqu’à la mi-juin.

Le plan de rattrapage vient cependant avec certains défis, signale M. Desruisseaux. « Il faudra trouver des personnes volontaires pour prendre en charge les élèves parce que ce ne sont pas tous les professeurs qui accepteront la tâche. On cherchera par exemple des enseignants retraités. On sollicitera aussi des étudiants collégiaux et universitaires qui deviennent plus disponibles vers la fin avril et au début mai. Des plages plus intensives pourraient alors être mises de l’avant », expose-t-il.

Dans quelques semaines, on aura un portrait plus précis de la situation quant aux nombres d’élèves et aux mesures retenues.

Des modifications

Le plan de rattrapage scolaire apporte aussi un nouveau calendrier pour les épreuves ministérielles de mai et juin, une nouvelle pondération pour ces épreuves ministérielles, de même que le report de la date de remise du bulletin de la deuxième étape.