Le développement de la deuxième phase de la Place Cormier est en cours

Les travaux de prolongement de la Place Cormier à Victoriaville ont été entrepris il y a quelques semaines et se poursuivent afin de rendre disponibles 23 nouveaux terrains qui s’ajouteront aux 23 propriétés de la première phase du projet.

Les frères Daniel et Mario Roy, qui réalisent des projets de développement depuis 1995, sont à la tête de ce projet. « Il s’agit de notre sixième rue en cours, indique Daniel Roy. On a notamment réalisé des projets sur les rues Labonté, Mère-Simon et Marie-Pagé. La première phase de Place Cormier a été faite en 2006. »

Les frères Roy travaillent sur l’actuel projet depuis sept ans. « Il y a plusieurs étapes à franchir. Avant l’obtention du certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement, des biologistes doivent venir sur place pour les milieux humides, expose Daniel Roy. Sans compter les deux ans de pandémie. »

La deuxième phase ressemblera à la première. « C’est un copié-collé. On voulait faire la même chose pour que le secteur soit uniforme », précise le promoteur. 

Ainsi, on y retrouvera des terrains d’une superficie de 9372 à 24 500 pieds carrés, donc, certains terrains plus petits et d’autres plus vastes pour des domaines.  

L’important chantier s’est mis en branle au début du mois de mars. La rue Cormier se prolongera jusqu’à la rue Sonia. Il a fallu avoir recours à des opérations de dynamitage. « Ça a nécessité beaucoup de déplacements de terre et des opérations de dynamitage pendant une dizaine de jours », souligne M.Roy.

Les terrains disposeront des services municipaux d’aqueduc et d’égout. « Avec les nouvelles normes gouvernementales, on doit aménager un bassin de rétention. L’eau de pluie se déversera dans le bassin. Puisqu’il y a les services d’égout, on aura une station de pompage pour acheminer les égouts à une autre station située à côté de Kubata », explique Daniel Roy.

Les travaux vont se poursuivre au cours des prochaines semaines. Tout devrait être terminé pour le mois de juillet. Assurément pour l’automne, tout sera prêt pour des mises en chantier.

Aucune annonce n’a encore été faite. Pourtant, au moment de l’entrevue, deux terrains avaient déjà trouvé preneurs. Et peut-être même un troisième, Daniel Roy ayant reçu un coup de fil d’un constructeur le matin même. « La demande est forte. On n’est pas inquiet. Ça va partir vite, d’autant qu’il n’y a pas beaucoup de terrains pour le développement. »

Un tel développement nécessite des investissements importants. « Le plus dispendieux, c’est les bassins de rétention et les stations de pompage pour les égouts », mentionne le promoteur.

Les frères Roy s’affairent à rendre les terrains disponibles pour ensuite les vendre à des entrepreneurs en construction ou à des particuliers. « Nous ne sommes pas constructeurs. Nous, on vend les terrains. »

Daniel Roy constate, depuis quelques années, une demande pour les habitations intergénérationnelles. On en dénombre d’ailleurs deux ou trois sur la rue Cormier, dit-il.

Les futures résidences, qui s’érigeront dans ce nouveau prolongeront, nécessiteront des investissements minimaux, estime-t-on, de 700 000 $ à 800 000 $.