La recherche collégiale, sujet de discussions
Sept représentants du Cégep de Victoriaville ont participé, au début d’octobre, au Chantier sur la recherche au collégial organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur et le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie et qui a réuni plus de 350 intervenants.
Les représentants gouvernementaux ont questionné le réseau collégial sur les différents enjeux liés aux activités de recherche, à leur financement, à leurs retombées sur l’enseignement et sur l’expérience étudiante.
Pour leur part, les intervenants des collèges ont fait part de leurs avis et opinions. Et un consensus s’en dégage, selon Martin Demers, directeur de l’École nationale du meuble et de l’ébénisterie du Cégep de Victoriaville.
« On souhaite avoir une meilleure reconnaissance de la recherche au collégial et obtenir un financement adéquat pour structurer notre recherche, la dynamiser et réaliser davantage d’activités de recherche », a exposé Martin Demers aux membres du conseil d’administration du Cégep, réunis lundi soir.
Il semble que les établissements collégiaux puissent avoir de l’espoir, selon lui. « À la fin, les représentants des ministères se sont engagés à faire suite aux différentes discussions. Tout ce qui a été dit a été pris en note et sera analysé. C’est encourageant. On semble percevoir une volonté de faire plus d’activités au niveau de la recherche collégiale », a fait valoir le directeur de l’École nationale du meuble et de l’ébénisterie.
Les activités de recherche constituent un élément important au Cégep de Victoriaville dans ses trois centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT). « La recherche appliquée dans nos trois centres représente près de 8 M $ de revenus. C’est un volet important, voilà pourquoi nous avons participé activement au chantier qui touchait tous les aspects de la recherche, tant celle qui se fait dans les CCTT que la recherche autonome faite par des enseignants ou encore la recherche pédagogique », a fait savoir M. Demers.