La Fondation P.-Rodolphe Baril inaugure son panneau des donateurs à Warwick
En présence de plusieurs membres des familles des donateurs, de partenaires et de représentants de l’organisme, la Fondation P.-Rodolphe-Baril a procédé, jeudi, à l’inauguration d’un panneau visant à reconnaître l’apport des généreux contributeurs qui soutiennent les initiatives de la fondation.
Ce panneau bénéficiera d’une grande visibilité. Il a été installé près de l’intersection des rues Saint-Louis et de l’Hôtel-de-Ville, à proximité de la piste cyclable et de la Maison de la culture.
« On a eu une très belle collaboration de la Ville pour qu’il soit installé à une place très visible, se réjouit le président de la Fondation, Jean-Pierre Grégoire. La Ville a exaucé presque que tout ce qu’on voulait. Et au printemps, elle effectuera un aménagement. On l’apprécie beaucoup. Pour la Ville, la Fondation est importante pour les gens de Warwick. »
En soirée, le panneau sera même illuminé.
L’idée de ce « monument » revient à Diane Lavertu. « Merci également aux personnes qui ont travaillé fort à ce projet dont on parle depuis quelques années, notamment Caroline Morin et Dominique Dubuc. C’est un beau projet qu’on inaugure. Il ne faut pas oublier notre fondation avec tout son vécu », a exprimé Jean-Pierre Grégoire.
Le président n’a pas manqué de remercier les familles Baril et Ling. « Pierre Ling nous a fait un méchant beau cadeau d’un million de dollars. En regardant aujourd’hui le panneau d’en haut, il doit être bien content », a-t-il souligné, tout en saluant l’apport de tous ces donateurs, même des gens de l’extérieur qui soutiennent l’organisme par des legs testamentaires.
Des organismes aussi ont laissé à la fondation leurs avoirs au moment où ils cessaient leurs activités.
« Il existe toutes sortes de façon de donner pour maintenir cette fondation, a indiqué M. Grégoire. C’est pour cela qu’on peut aider les organismes. On essaie de beaucoup donner aux gens de Warwick, aux organismes. On ne refuse pas beaucoup de demandes. On a des sous, nous avons plus de trois millions de dollars en banque. Le but c’est de donner, de redistribuer. Il y a des besoins et on répond présent. »
Le président a rappelé l’importante campagne de financement en cours en vue de l’agrandissement et la modernisation du Centre d’hébergement de Warwick, un projet de cinq millions de dollars pour lequel le milieu doit contribuer à la hauteur d’un million.
« La campagne va très bien actuellement, a souligné Jean-Pierre-Grégoire. La Ville de Warwick a consenti 75 000 $, la Fondation P.-Rodolphe-Baril octroie 100 000 $ et la Fondation de l’Ermitage verse un montant de 150 000 $. »
Quant au panneau des donateurs, le président de la fondation a fait savoir qu’il y avait encore de la place pour ajouter des noms. « Au besoin, on peut même changer le format », a-t-il lancé.
Au nom de la Ville, la conseillère Noëlla Comtois a adressé ses remerciements aux généreux donateurs et à l’organisme. « C’est toute la ville, ses organismes et ses citoyens qui profitent d’un organisme comme la Fondation P.-Rodolphe-Baril », a-t-elle mentionné.
À propos de la Fondation
Au cours de la cérémonie d’inauguration, André Moreau, un ex-président, a relaté la petite histoire de l’organisme, rappelant que tout en commencé le 28 août 1964 quand Philippe-Rodolphe Baril, qui avait quitté Warwick depuis longtemps, a manifesté son intérêt à aider les gens de Warwick. « Il a alors mis en place une société de bienfaisance, mais aussi une fondation qui fournirait l’argent au comité de bienfaisance », a-t-il confié.
L’organisme s’est appelé la Fondation Étoiles d’Or pendant un bon moment avant de devenir, en décembre 2016, la Fondation P.-Rodolphe-Baril.
La Fondation comporte deux volets : le volet P.-Rodolphe Baril dédié aux aînés afin d’améliorer leur qualité de vie et le volet Pierre-Ling pour soutenir la jeunesse de Warwick au niveau du sport et de la culture.
Aux noms de P.-Rodolphe-Baril et de Pierre Ling s’ajoutent sur le panneau ceux du Club Aramis, de Noëlla Rivard et Henri Carignan, du prêtre Denis Roux, des scouts et de l’Omnium de tennis de Warwick, de Raymond Houle, de Roland et Roger Verville, de Rollande Boulanger, d’Alain Morin et du Record Guinness de la plus grosse poutine.