Infractions sexuelles présumées impliquant des mineurs : l’accusé recouvre sa liberté

Au palais de justice de Victoriaville, Steeve Guillemette, accusé en lien avec de présumées infractions à caractère sexuel impliquant des mineurs, a pu recouvrer sa liberté en fin de journée, mercredi, près d’une semaine après son arrestation.

Devant le juge Bruno Langelier de la Cour du Québec, la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Cynthia Cardinal, a fait la lecture d’une quinzaine de conditions que le Victoriavillois de 44 ans doit respecter.

D’abord, un dépôt de 1000 $ est exigé. Steeve Guillemette devra aussi prendre rendez-vous d’ici 72 heures pour intégrer une ressource thérapeutique, l’organisme CIVAS Estrie, un centre d’intervention en violence et agressions sexuelles.

En plus de certaines interdictions de communications et de contacts, l’accusé ne peut communiquer avec des personnes mineures sauf en présence d’adultes responsables informés des présentes accusations.

Il lui est aussi interdit de se trouver dans un parc, une zone publique, un terrain de jeu, une garderie, une école ou un centre communautaire s’il s’y trouve des personnes de moins de 16 ans, sauf en présence d’adultes responsables au courant du dossier.

Il ne peut non plus occuper un emploi rémunéré ou bénévole qui le place en situation de confiance ou d’autorité à l’égard de personnes de moins de 16 ans.

La Cour lui interdit, par ailleurs, de faire référence au dossier et aux accusations sur les réseaux sociaux.

Interdiction également d’accéder à Internet sauf pour le travail et de posséder du matériel permettant de naviguer sur le Web.

Steeve Guillemette reviendra devant le tribunal le 19 mars pour la suite des procédures.

Le quadragénaire a été arrêté le jeudi 12 décembre par des enquêteurs de la Division des enquêtes criminelles sur l’exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la Sûreté du Québec.

Il fait face à des accusations à sept chefs d’accusation de leurre, de contacts et d’incitation à des contacts sexuels sur une personne âgée de moins de 16 ans, de possession de pornographie juvénile et d’avoir accédé à ce type de matériel.

Certains faits présumés remonteraient à 2013 tandis que d’autres seraient plus récents.