Du pain sur la planche pour la CCIBFE
L’action et le travail ne manqueront pas pour la Chambre de commerce et d’industrie Bois-Francs-Érable (CCIBFE) au cours de la prochaine année. Démarche stratégique avec plan d’action, relance économique, pénurie de main-d’œuvre, immigration, places en services de garde et la question du logement, autant d’enjeux qui figurent dans ses grandes orientations 2023-2024.
La CCIBFE a dressé un bilan de la dernière année et présenté ses orientations pour la prochaine à l’occasion de son assemblée générale annuelle (AGA) tenue, mardi midi, au Pavillon Arthabaska à Victoriaville.
« L’achat local, l’économie circulaire, la formation, le développement à l’étranger font partie aussi de nos orientations », a précisé le président de la Chambre, Patrick Laroche.
La CCIBFE joue aussi un rôle politique important, a fait valoir la directrice générale, Stéphanie Allard. « Nous vous représentons en défendant vos dossiers, vos enjeux à différentes instances », a-t-elle indiqué.
Sur le plan régional, l’achat local constitue une priorité pour l’organisme. D’ailleurs, un comité consultatif sera formé à cette fin. « On séparera l’achat local en trois segments : il y a ceux qui fabriquent, ceux qui vendent et ceux qui consomment. Trois secteurs qu’il faut démystifier et expliquer afin de déterminer ce qu’est pour nous l’achat local dans notre région », a souligné la directrice générale.
La CCIBFE veut aussi contribuer à outiller ses membres, par exemple les entreprises exportatrices, pour qui une visite s’organise le 5 juin au Port de Montréal pour les informer de son fonctionnement et des bonnes pratiques.
Stéphanie Allard prévient aussi que les ressources humaines pourraient bien, avec une possible récession, traverser une période d’incertitude. « On souhaite que ce soit le moins pénible possible. Il s’agira d’un enjeu prioritaire », a assuré Stéphanie Allard.
De plus, pour la Chambre, la formation et l’innovation demeurent deux éléments importants. « On se doit d’être toujours plus performant pour être en mesure de compétitionner avec le marché », a-t-elle signalé.
L’organisme se préoccupe aussi de la relève, d’où son engagement auprès des petits entrepreneurs de 5 à 17 ans qui prennent part à une activité en juin en vivant l’expérience d’une entreprise. « On fait la promotion de pareille initiative. Ces graines semées chez ces petits enfants peuvent faire en sorte qu’ils deviennent la relève en étant plus tard des entrepreneurs », a-t-elle exprimé.
L’AGA a aussi permis un coup d’œil sur la dernière année. La CCIBFE a notamment organisé six activités de réseautage, organisé quatre conférences et formations en plus de tenir six grands événements, dont le Panthéon de la performance, le Souper du maire et le tournoi de golf.
Au 31 mai 2023, la Chambre, incluant les Femmes de carrière, comptait quelque 1470 membres, ce qui en fait la troisième plus importante parmi les 123 chambres de commerce existantes au Québec.
« On a de quoi être fiers, a commenté Patrick Laroche. Merci de votre participation et de votre encouragement. La Chambre existe parce que des entreprises acceptent d’y adhérer. On vous remercie de cette confiance renouvelée année après année. »
Le président en a profité pour remercier notamment tous les intervenants gravitant autour de la Chambre, les membres du CA et la permanence et particulièrement la directrice générale, Stéphanie et son équipe formée d’Elsa et d’Isabelle. « Elles ont, encore cette année, réalisé un travail colossal. Leur dynamisme et leur volonté de faire une différence pour que nos membres soient représentés, leur engagement et leur fierté de travailler pour la Chambre, reflètent notre succès aujourd’hui », a-t-il verbalisé.
Bonne santé financière
Les dirigeants de la CCIBFE ont aussi présenté les états financiers de la dernière année.
Sans entrer dans les détails, l’organisme a engrangé des revenus totalisant quelque 866 000 $ par rapport à des dépenses de l’ordre de 363 000 $.
La Chambre termine son exercice avec un excédent des revenus sur les dépenses de 38 661 $ par rapport à un déficit de 28 585 $ en 2022.
Élus sans opposition
Il n’y a pas eu grand suspense. Aucune élection n’a été nécessaire pour pourvoir les postes disponibles qui seront occupés par Anne-Marie Bédard, Charles Drainville, Martin Garneau, Marie-Elaine Goyette, Claudia Laflamme, Marilyn Landry, Patrice Marcoux, Valérie Mercier, Sylvie Norris, Dominique Patry, Kevin Brasseur et Sylvain Dubois.
Les administrateurs, lors de leur première séance du conseil d’administration, choisiront ceux et celles qui composeront le comité exécutif. Ce qui devrait se faire d’ici un mois.
Par ailleurs, le président Patrick Laroche a souligné le travail de Julie St-Arnaud qui quitte le navire après une implication de cinq ans. « Je tiens à souligner son engagement, son vent de fraîcheur, sa direction, ses idées, merci. »
Un moment de silence a, de plus, été observé à la mémoire de l’administrateur Paul Groleau décédé d’un malaise lors de vacances au Portugal.
Femmes de carrière
La présidente de Femmes de carrière Bois-Francs-Érable, Marie-Christine Couture a également pris la parole pour résumer les activités tenues durant l’année.
« Nous sommes un réseau de femmes professionnelles, femmes d’affaires, a-t-elle rappelé. Notre objectif en est un de réseautage, certainement, mais c’est aussi de grandir, de performer, d’apprendre et d’échanger. Nos activités sont toujours en lien avec nos valeurs, notre mission, notre vision et notre engagement social », a-t-elle fait savoir.
Ces Femmes de carrières ont, entre autres, tenu six dîners-causeries, organisé des ateliers « girly », pris part à la grande rentrée des gens d’affaires, participé à l’événement Bulles et contacts, en plus de s’impliquer notamment à la grande guignolée de la Sécurité alimentaire et à l’activité L’Arbre de joie.