Deux voltigeurs de premier plan deviennent la propriété du Cactus
Dans une transaction avec les Cardinaux des Laurentides, où les deux formations ont inversé six choix de repêchage, le Cactus de Victoriaville a mis la main sur le voltigeur Marc-Antoine Lebreux.
Ce dernier s’aligne avec les Capitales de Québec. Il devrait en principe demeurer avec cette formation, mais s’il ne poursuit pas l’aventure professionnelle, le Cactus pourrait devenir une option.
En deuxième ronde du repêchage de la Ligue de baseball majeur du Québec, le directeur général René-Dave Pelchat a sélectionné le voltigeur Jean-Christophe Masson. Celui-ci, originaire de Lévis, a été un choix de 26e ronde des Blue Jays de Toronto en 2019. Produit des Diamants de Québec, il a joué pour les Huskies de Rouen, la saison dernière, en France.
Il est de retour au Québec et il devrait participer au prochain camp d’entraînement des Capitales dans la Ligue Frontière. « Lebreux et Masson, ce sont des projets à plus long terme, a laissé entendre Pelchat. S’ils débarquent avec le Cactus, ils auront un impact immédiat. Non seulement ce sont des joueurs étoiles, mais ils cadrent bien avec la philosophie de notre organisation. Ce sont de bonnes personnes », a insisté le DG du Cactus.
Ce dernier a rappelé que l’équipe, championne en titre dans la Ligue de baseball majeur du Québec, n’avait pas à combler de besoins immédiats, dimanche, lors de la séance de sélection.
Ça ne l’a pas empêché de réclamer le voltigeur Félix Robertson (Bisons de Saint-Eustache), le lanceur droitier Charles-Antoine Yelle (Aigles de Trois-Rivières) et le frappeur désigné Vincent Dantinne (Alouettes de Charlesbourg).
Pelchat a fait preuve de transparence en avançant qu’il n’avait pas eu l’occasion d’échanger avec ces jeunes joueurs avant de les choisir au repêchage. « À ce moment, ils étaient les meilleurs joueurs disponibles. Pour espérer gagner régulièrement dans notre ligue, il faut bénéficier d’une profondeur appréciable. Nous avons présentement un club aguerri et nous possédons une bonne banque de choix dans deux ans. Si certains vétérans quittent, des jeunes seront en mesure de prendre la relève », a-t-il laissé entendre.
« Il reste que nous aimons notre alignement actuel. Il y a un bon mélange de jeunes et de vétérans. Nous avons réussi à bâtir une belle culture et nous voulons poursuivre dans cette direction », a-t-il ajouté en terminant.