Des questions en rafale au conseil municipal

Aucune question en ligne n’a été transmise, une seule personne s’est présentée au lutrin en fin de séance, mais une série de questions a été adressée au conseil municipal par une citoyenne.

Les questions ont touché différents sujets, de la piste cyclable à la vision de développement d’Hydro-Québec en passant par le projet éolien.

Concernant le danger que représentent certains usagers de la piste cyclable en roulant vite et en passant près des autres utilisateurs, le maire Antoine Tardif, en réponse à la dame, a indiqué qu’une patrouille existe encore sur la piste cyclable, à savoir un groupe de bénévoles piloté entre autres par le Parc linéaire des Bois-Francs. « Cette année nous avions aussi augmenté le nombre de cadets (de la SQ) à Victoriaville avec la directive de parcourir le réseau cyclable. Nous avions aussi une escouade de la SPAA (Société protectrice des années) », a indiqué le maire tout en précisant que les usages multiples du réseau cyclable constituent un enjeu partout au Québec. « En même temps, a-t-il renchéri, on se réjouit du fait que les gens sont de plus en plus actifs et les utilisent. Mais on devra toujours rappeler les règles de bonne conduite et sévir à d’autres moments lorsqu’il y a débordement. »

Au sujet d’Hydro-Québec, la Victoriavilloise a dit presque craindre le développement annoncé et, concernant le projet éolien, s’est interrogée à savoir comment protéger les terres agricoles alors que la société d’État semble vouloir agir rapidement, selon elle, en mettant de la pression sur les municipalités.

« En lien avec Hydro-Québec et sa vision, ça outrepasse mes fonctions, a répondu le premier magistrat. Mais relativement au projet éolien et les terres agricoles, il faut se rappeler dans l’analyse qu’on en fait, que l’emprise au sol d’une éolienne est quand même marginale comparativement à l’ensemble des terres agricoles que nous avons sur notre territoire. D’autant plus quand on considère le nombre de terres en friches qui ne sont pas exploitées actuellement. »

Le maire de Victoriaville a tenu à rappeler que l’un des objectifs avec le projet est d’en tirer des profits « devant permettre, entre autres, la mise sur pied d’un fonds agroenvironnemental pour aider les agriculteurs, mais aussi des profits pouvant servir à la MRC pour soutenir tout le volet agricole régional qui est d’une importance capitale pour l’ensemble des élus ».

Antoine Tardif a tenu à rassurer la citoyenne que le volet agricole est important pour la Ville de Victoriaville. « On ne néglige aucun effort », a-t-il assuré.