Des cadets policiers en action à Plessisville

Pour une troisième année, la population de Plessisville peut voir à l’œuvre, depuis le début du mois de juin, deux cadets rattachés à la Sûreté du Québec du poste de la MRC de L’Érable, deux futurs policiers. Élianne G. Benjamin et Olivier Hamel, tous deux de Victoriaville, ont la chance de jouer ce rôle cette année.

Le programme des cadets de la SQ s’adresse aux étudiants en techniques policières et aux diplômés de ce programme.

Élianne G. Benjamin est diplômée en techniques policières et s’attend à intégrer l’École nationale de police à l’automne pour un séjour de 15 semaines.

Olivier Hamel, pour sa part, a terminé sa première de trois années du programme de techniques policières.

S’ils souhaitent embrasser la carrière policière, c’est qu’ils ont tous deux le désir d’aider. « Je veux être là pour les gens, pour les aider. Et je ne veux pas un métier routinier. Je veux bouger », exprime Élianne qui deviendra la première policière de sa famille.

L’aspect humain et le contact avec les gens constituent aussi des éléments importants pour Olivier.

« Être policier note-t-il, ce n’est pas seulement remettre des constats d’infraction. C’est d’aller voir le monde. Les policiers sont une ressource. Ça m’intéresse beaucoup d’être là pour les aider. Dans mes autres emplois, j’ai bien aimé le contact avec les gens. »

La mission

Les cadets, en action jusqu’au 10 août, du jeudi au dimanche, effectuent des patrouilles à vélo et à pied à travers la Ville de Plessisville et sur les pistes cyclables.

Ils participent également à différents événements populaires. « On fait beaucoup de prévention. C’est notre mandat, notamment avec la plateforme Garage 529 concernant les vols de vélo », précise Élianne G. Benjamin.

« En matière de prévention, on touche le côté criminel, mais aussi la sécurité routière et à vélo », renchérit Olivier Hamel.

L’important pour les deux cadets, c’est la proximité avec les citoyens. « On veut qu’ils puissent parler avec nous, avoir un contact avec la police. Cela se passe très bien. Les gens sont heureux de jaser avec nous », confie Élianne.

Certains les confondent avec les cadets de l’air. Mais les deux cadets leur expliquent leur mission, leur font savoir qu’ils sont de futurs policiers. « On constate que le rôle des cadets demeure méconnu de la population », souligne-t-elle.

Quand ils les abordent, les gens leur posent des questions sur différents sujets, dont la prévention. Certains leur parlent d’un peu d’importe quoi.

« Surtout qu’ils n’hésitent pas, qu’ils viennent nous voir. Ça nous fait vraiment plaisir de leur parler », insiste Élianne G. Benjamin.

Les cadets ne sont pas seulement en fonction le jour. Selon les événements, leur travail se poursuit en soirée. « On s’implique également avec des partenaires, comme ORAPÉ pour de l’aide alimentaire les jeudis. On se rend aussi à la Maison des jeunes et dans les camps de jour », fait-elle savoir.

Les cadets ont droit également à quelques heures d’observation avec les policiers, question de s’initier à leur travail.

« Être cadet, commente Élianne, représente un emploi enrichissant puisque nous sommes dans le domaine avec des policiers qui nous parlent des interventions. »

Interrogés quant à leur avenir, quant à leur intérêt de travailler éventuellement au sein de la Sûreté du Québec ou d’un corps policier municipal, les cadets se font plutôt philosophes. « On verra où la vie me mène », répond Élianne G. Benjamin.

« Il me reste encore deux ans en techniques policières, c’est encore loin, signale Olivier Hamel. Ce n’est pas ça qui m’inquiète pour le moment. »