Des bourses pour des mamans courageuses et inspirantes
Mercredi après-midi avait lieu, à l’école Mgr-Côté de Victoriaville, la remise des bourses « Maman va à l’école », destinées aux mères monoparentales qui choisissent de reprendre les études.
Une occasion festive qui permet de reconnaître tous les efforts et le travail de ces femmes qui, malgré l’organisation et la logistique que cela demande, retournent sur les bancs d’école (à Mgr-Côté ou au Cégep de Victoriaville) pour améliorer leur sort. Cette année, ce sont plus de 22 candidatures qui ont été analysées objectivement et selon une grille précise, afin de déterminer les boursières qui se sont partagé 4500 $.
Plusieurs invités de marque étaient présents pour l’occasion, dont la vice-présidente de « Maman va à l’école », Sylvie Théberge, Josée Scalabrini, présidente de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), Nancie Lafond, présidente du Syndicat de l’enseignement des Bois-Francs, Marylène Plante, directrice générale intérimaire du CSSBF et André Bédard, directeur des centres André-Morissette et Mgr-Côté.
Au fil des ans, différents organismes se sont ajoutés aux donateurs qui permettent d’encourager ces femmes à poursuivre leurs rêves et leurs études. Parmi eux, la Ville de Victoriaville qui a décerné une bourse parentale de 100 $ à Nadia Léonce Mogalima. Il y a également Mabel Yaneth Hurtado Raiscos, qui s’est vu remettre un chèque de 250 $, une bourse offerte par le député Éric Lefebvre. Le Carrefour jeunesse-emploi Arthabaska a remis le même montant à Léonie Houle.
Du côté des bourses de 250 $ de la Fondation Maman va à l’école, quatre ont été remises à autant de mamans-élèves. Noella Glawdis Ndoubabe, Awa Kane, Valérie Ladouceur et Zenaba Ousmane ont ainsi vu leurs efforts récompensés.
Ensuite, Neema Mugwahumu a reçu la bourse de la Fédération des syndicats de l’enseignement d’une valeur de 500 $, et une autre élève (qui ne souhaite pas être identifiée) a obtenu le même montant de la Centrale des syndicats du Québec. Maryse Després a, de son côté, été retenue pour la bourse provenant de l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (500 $).
Le Syndicat de l’enseignement des Bois-Francs a remis 500 $ à Cindy Lajeunesse et le Centre de services scolaire des Bois-Francs a offert la même somme à Adela Ungwa. Finalement, la bourse de la Fondation Léa-Roback (de 500 $) a été attribuée à Kélyane Clavet-Bolduc. Celle-ci a décroché l’honneur puisqu’en plus du retour aux études et de son rôle de maman monoparentale de deux enfants de 3 et 4 ans, elle trouve du temps pour faire du bien autour d’elle. Cette année, avec trois autres amies, elle a repris l’organisation d’un tournoi de hockey dans sa municipalité de Lyster, qui a permis de récolter 15 000 $ qui ont été remis à la Maison Marie-Pagé de Victoriaville. Un bel exemple que donne cette jeune maman de 27 ans qui étudie actuellement au Cégep de Victoriaville pour faire le pont entre sa formation d’infirmière auxiliaire à infirmière. En entrevue après la remise des bourses, elle a expliqué que le retour aux études allait bien et qu’elle obtenait de bonnes notes. Elle parvient à concilier études et famille et confie qu’elle a choisi de reprendre les études parce qu’elle a toujours besoin de plus. Elle envisage même le baccalauréat dans un futur plus ou moins rapproché.
L’événement a aussi permis de récompenser la gagnante du concours « Ma plus belle histoire », organisé par le Syndicat de l’enseignement des Bois-Francs, Cynthia Lacourse, ainsi que les participants de la région, Anne-Marie Alix, Olivier Blanchard Campagne, Emmanuel Boisvert et Sheida Kouravand. Toutes les personnes présentes ont tenu à féliciter la persévérance autant des élèves mamans que de l’équipe d’enseignants qui les accompagnent jour après jour, à l’éducation des adultes ou au Cégep. Étant enseignante à la base, la directrice générale intérimaire a tenu à dire aux boursières que « tout ce que vous faites va avoir un impact sur la vie de vos enfants. Vous êtres courageuses et inspirantes », a-t-elle insisté.