Des animaux périssent dans un incendie

Un violent incendie a détruit en fin de soirée, mardi, un bâtiment agricole du 7e rang à Saint-Christophe-d’Arthabaska, faisant périr certains animaux.

« Le bâtiment, long d’environ 125 pieds et d’une largeur de quelque 60 pieds, abritait sept poneys, des poules et trois bœufs », a fait savoir le directeur du Service de sécurité incendie (SSI) de Victoriaville, Patrick Davidson.

Les pompiers victoriavillois ont été alertés à 22 h 10. L’appel ne laissait planer aucun doute. Les flammes ravageaient l’entièreté du bâtiment.

Les sapeurs ont répondu finalement à une alarme générale. Rapidement, des pompiers de Chesterville, Tingwick et Warwick ont été demandés en entraide avec des camions-citernes pour le transport d’eau. 

Au milieu de la nuit, on a aussi fait appel aux pompiers du Service de sécurité incendie régional de l’Érable (caserne de Princeville) et de la Régie Incentraide pour qu’ils interviennent également avec des camions-citernes. Au total, ce sont 38 pompiers qui ont été mobilisés

« L’incendie, heureusement, ne présentait aucun risque de propagation, a précisé le directeur Davidson. En tout temps, nous avons utilisé entre deux ou quatre jets d’eau. »

Les pompiers ont dû composer avec un froid intense, la température atteignant -35 degrés avec le refroidissement éolien. « Nous avons procédé à plusieurs rotations de personnel », a indiqué l’officier.

Les agents du SIUCQ MRC d’Arthabaska ont été déployés sur les lieux avec plusieurs véhicules, dont leur autobus pour permettre aux combattants de se réchauffer.

On a eu recours, par ailleurs, à une pelle mécanique pour aider les pompiers dans leur travail d’extinction. 

La Municipalité de Saint-Christophe-d’Arthabaska a été mise à profit pour l’épandage d’abrasifs sur la chaussée glissante. Un véhicule du SIUCQ d’ailleurs s’est retrouvé hors route.

« Un bon travail a été effectué dans des conditions difficiles, se réjouit Patrick Davidson, un travail de longue haleine. »

Les pompiers se trouvaient toujours sur les lieux, mercredi matin, près de 10 heures après le début du combat.

La cause du sinistre n’est pas déterminée pour le moment, mais une hypothèse émerge. « À cause du froid extrême, un deuxième chauffage d’appoint a été ajouté. Cela pourrait avoir joué un rôle, mais on ne connaît pas la cause à ce moment-ci », a conclu le directeur du SSI de Victoriaville.