Création d’un nouveau poste à la Ville de Warwick

Lors de la première séance de 2024 du conseil municipal de Warwick, les élus ont entériné la création d’un poste de coordonnatrice aux loisirs qui s’occupera en partie de la gestion du camp de jour estival.

« C’est une grosse restructuration du côté des loisirs qui est soumise », a lancé d’entrée de jeu le directeur général de Warwick, Matthieu Levasseur. Elle s’avère nécessaire après que l’entreprise Gestion Multisport, à qui était confiée la tâche de l’organisation et la mise en œuvre du camp de jour, a annoncé son retrait à la fin de l’an dernier. « La Ville donnait un certain montant de subvention annuellement », précise le DG.

La Municipalité a alors fait différentes démarches, notamment à l’externe, pour trouver une autre entreprise, mais cela aurait coûté 109 000 $. Et il n’était pas question, pour les élus, de ne pas avoir de camp de jour à Warwick, un service populaire qui a accueilli, en 2023, 211 jeunes. 

Après analyse de différents scénarios, dont ce qui se fait à Princeville qui dispose d’un camp de jour semblable à celui de Warwick, il a été décidé que c’est la Ville qui s’occupera de la gestion du camp de jour grâce à la création d’un poste-cadre de coordonnatrice aux loisirs, qui vient remplacer celui de technicienne en loisirs et culture. C’est d’ailleurs celle qui occupait cette fonction, Jennifer Brière-Gauthier, qui a été nommée au nouveau poste.

« Ça permet de faire d’une pierre deux coups en répondant aux besoins des camps de jour et en restructurant le service des loisirs pour donner du jus de bras à des tâches qui se faisaient avec des heures supplémentaires », ajoute le directeur général. En effet, le nouveau poste aura notamment comme fonction la gestion du camp de jour, qui peut nécessiter sept, huit ou même neuf mois de travail, ainsi que la gestion des événements. La planification du camp de l’été 2024 est déjà amorcée. 

Urbanisme et environnement

Dans les autres dossiers traités, il y a eu adoption du projet de règlement modifiant le plan d’urbanisme de la Ville de Warwick afin d’identifier toute partie du territoire sujette au phénomène d’îlot de chaleur ainsi que la description de toute mesure permettant d’atténuer les effets nocifs. « Une obligation légale qui se doit d’être faite avant le 31 mars », a indiqué le directeur général en ajoutant que les îlots de chaleur à Warwick étaient situés le long des rues de l’Hôtel de Ville, Saint-Louis, dans le quartier industriel et à la Sablière (le long du rang des  Moreau). Cela amène à changer certains objectifs dont la règlementation du plantage et d’abattage d’arbres sur tout le territoire, une obligation légale encore une fois, mais qui permet en même temps de répondre au souhait du conseil municipal d’augmenter le verdissement en milieu urbain et rural. « Le service de l’urbanisme prend note, depuis plusieurs années, de changements qu’on pourrait apporter à notre règlement à ce chapitre », ajoute le directeur général.

Le grand changement est que les dispositions du règlement toucheront tout le territoire et non le seul secteur urbain comme c’était le cas auparavant, à l’exception des boisés et terrains dont l’usage est agricole. « Et maintenant, on considère une opération d’abattage d’arbre lorsqu’il y a plus de 40% de l’arbre qui est élagué », a-t-il ajouté.

Des plantations d’érable à Giguère, de frênes ou de pins blancs seront aussi désormais prohibées avec le nouveau règlement. « Mais il y a des situations qui permettront l’abattage des arbres, dont lorsqu’ils sont situés à moins de deux mètres d’une fondation », a-t-il complété.

Une consultation publique sur le projet de règlement se tiendra avant la séance régulière du 5 février, à 18 h 30.