Avec Ludo et Méninge, Marc Fournier convainc une dragonne

Lors de l’avant-dernière émission de « Dans l’œil du dragon », le Daveluyvien Marc Fournier a reçu une offre de la dragonne Christiane Germain.

Il participait à l’émission, en compagnie d’Anik Bois, une des conceptrices (avec Annie Sanscartier) de la série de jeux Ludo et Méninge, qu’il a mis sur pied il y a cinq ans maintenant. Ils demandaient une somme de 100 000 $ pour 10% de cette compagnie dont les jeux sont fabriqués et distribués par Gladius (entreprise que Marc a fondée il y a maintenant une trentaine d’années). Ils sont finalement repartis avec le montant demandé, mais pour 15% de Ludo et Méninge. « Nous voulions au moins une offre et en avons finalement eu deux », a mentionné d’entrée de jeu Marc Fournier. En effet, Nicolas Duvernois s’était également montré intéressé. L’objectif en participant à l’émission était, comme l’a souligné Marc, d’obtenir de l’aide pour percer les marchés de l’Europe et des États-Unis. « Ç’a été une expérience exceptionnelle », a exprimé Marc. Si ce dernier a l’habitude de faire des entrevues pour parler de ses jeux, il confie que ce passage à cette prestigieuse émission l’a beaucoup stressé. « Je n’avais pas été nerveux comme ça depuis mon premier passage à Salut Bonjour en 1993 avec Guy Mongrain », a-t-il dit.

Malgré le fait que l’émission ne diffuse que quelques minutes de l’entretien avec les dragons, Marc souligne que tout le processus a duré au moins une heure et que de nombreuses questions lui ont été posées. Questions d’ailleurs auxquelles il avait toutes les réponses, ce qui a fait dire à Mme Germain qu’il était « solide ». « Je suis très content de l’avoir fait. Ça donne une belle visibilité en plus d’ouvrir une opportunité pour les États-Unis », ajoute-t-il. 

Dans les prochains mois, il faudra finaliser l’entente, mais des échanges ont déjà eu lieu avec l’équipe de Mme Germain, constituée, selon Marc Fournier, de gens très professionnels. 

Bordeaux

Si l’émission a été diffusée il y a quelques jours, c’est au mois de mars dernier qu’elle a été enregistrée. Depuis, le Daveluyvien a poursuivi ses démarches pour ouvrir le marché du côté de l’Europe et des États-Unis. D’ailleurs, il revient tout juste de Bordeaux en France, où il a participé avec les jeux Ludo et Méninge à une grande foire. À cet endroit, il a conclu une entente avec une bannière de jeux et jouets, « JouéClub ». « Ils ont choisi six jeux qui seront vendus dans 350 boutiques », a-t-il fait savoir. 

Pour Marc, il s’agit d’une première présence à cet événement de Bordeaux où, selon ses dires, on a bien apprécié son accent qu’il n’a pas tenté de cacher.

Ludo et Méninge

Il faut dire que les jeux proposés par Ludo et Méninge depuis cinq ans maintenant ont de quoi retenir l’attention. S’ils sont à vocation éducative et s’adressent aux enfants de 5 à 12 ans et leur famille, ils offrent différents niveaux de difficulté (pour les plus petits et les parents), trois jeux différents, sont attrayants et amusants tout en travaillant des habiletés diverses chez les enfants. « Ils sont attractifs pour les enfants qui redemandent d’y jouer », a-t-il indiqué.

En effet, de la boîte jusqu’aux différents pions, chaque jeu a été pensé et créé en collaboration avec des professionnels en éducation comme des orthopédagogues, orthophonistes, neuropsychologues ou ergothérapeutes. Offert en anglais et en français la plupart du temps, chaque jeu travaille des aspects différents qui sont bien précisés sur la boîte. Qu’il s’agisse de mémoire, de développement cognitif, de raisonnement logique ou de résolution de problème, un coup d’œil permet de voir comment le jeu aidera l’enfant. Et que les parents se rassurent, les trois niveaux de difficulté inclus leur proposeront un défi.

Qu’il s’agisse de fabriquer des smores avec « Camping en folie », comme ont tenté de faire les dragons, de décorer des petits gâteaux ou faire des brochettes de bonbons avec « La fabrique à sucre » ou encore de parler de routines avec « Les matinées des monstres », les choix sont variés.

Gladius

Quant à Gladius, l’entreprise qui a lancé son premier jeu il y a maintenant 30 ans a diversifié son portefeuille. En plus des jeux de sociétés et de science, elle propose désormais une collection de farces et attrapes et édite même des romans. « Nous allons publier le quatrième au mois d’août », a annoncé Marc Fournier. 

La compétition dans le domaine du jeu est de plus en plus féroce et cette diversification permettra à Gladius de continuer à tirer son épingle du jeu.