Alain Dubois dit toujours avoir travaillé pour le développement d’une identité propre à sa municipalité
Maire de la Paroisse de Plessisville de 2009 à 2021, soit pendant douze ans, Alain Dubois affirme avoir toujours travaillé pour le développement d’une identité propre à sa municipalité.
Loin des feux de la rampe depuis qu’il a choisi de ne pas se porter candidat il y a deux ans, M. Dubois dit quand même s’intéresser à l’actualité municipale. « Mais, il n’est plus question pour moi d’être actif. D’ailleurs, je ne suis aucunement intervenu sur la place publique depuis mon départ. »
Par sa position, il avait vite été catalogué comme un farouche opposant au regroupement municipal de la Paroisse et de la Ville de Plessisville qui se concrétisera le 1er janvier 2024.
Il affirme que c’est la politicaillerie dans le milieu qui aura eu raison de lui. « Les gestionnaires de la Ville ont toujours été influencés dans une direction d’étalement urbain qui ne s’est pas faite par besoin, mais pour servir l’intérêt de différents promoteurs. Nous avions déjà vu ça quand le centre-ville avait été dévitalisé au profit du centre d’achat. »
« Pour ma part, j’ai toujours prôné le développement d’une identité propre pour la Paroisse et pour chacune des municipalités de la MRC. En centralisant le pouvoir, je suis convaincu qu’on dévitalisera aussi notre municipalité », explique l’ex-maire de la Paroisse.
S’il se dit parfaitement d’accord qu’une municipalité puisse partager des services avec d’autres, il se dit cependant contre qu’on lui enlève son pouvoir de gestion, qu’il s’agisse d’aménagement de son territoire, de taxation, de réglementation ou d’autres éléments majeurs comme son réseau routier et ses structures. « Je suis évidemment favorable à ce qu’on ne dédouble pas les services, mais c’est un non catégorique de ma part quand vient le temps de céder un pouvoir de décision. »
Pendant ses années à la mairie de la Paroisse, M. Dubois dit qu’il s’était trouvé un allié formidable avec le regretté maire de la Ville, Réal Ouellet. « Ça, c’était un gestionnaire, mais qui avait, un peu comme moi, peut-être sous-évalué les à-côtés de la politique. Avec Réal, c’était le principe de l’approche et nous avions fait des progrès dans plusieurs dossiers comme dans celui du réseau d’aqueduc et d’égout par exemple. »
M. Dubois affirme ne pas s’ennuyer de l’aspect « émotion ou placotage » de la politique. « Ce que j’aimais, c’était d’instaurer de nouvelles politiques ou de discuter de celles en place pour les améliorer. C’est ce dont je m’ennuie le plus tout comme de laisser un groupe d’employés municipaux et de membres du conseil municipal (pour les premiers mandats) qui étaient des gens capables de réfléchir sur des dossiers et d’assumer leurs décisions.
La mise en place de l’internet à la grandeur de la municipalité figurera parmi ses plus belles réalisations et plus grandes satisfactions de son passage au conseil municipal de la Paroisse de Plessisville.