Agression rue Bérubé : un individu condamné
En lien avec une altercation survenue en avril 2020, Manuel Reyes Garcia, âgé dans la vingtaine, a reconnu sa culpabilité, lundi midi, au palais de justice de Victoriaville, à une accusation de voies de fait armées.
Les événements sont survenus dans la nuit du 4 avril 2020. Vers 4 h, les policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC d’Arthabaska avaient été appelés, cette nuit-là, pour une altercation dans un immeuble à logements de la rue Bérubé à Victoriaville.
Cinq personnes ont été impliquées envers deux plaignants, dont l’un a été blessé par arme blanche par l’un des suspects. « M. Reyes, cependant, n’avait pas lui-même le couteau. Il a cependant asséné deux coups de poing », a fait savoir la procureure aux poursuites criminelles et pénales, Me Laurie Harton.
La représentante de la poursuite et l’avocat de Manuel Reyes Garcia, Me Bruno Bouthillier, ont proposé au juge Bruno Langelier de la Cour du Québec une suggestion comme.
« Monsieur s’est placé. Il travaille et est maintenant père de famille depuis quelques mois », a indiqué Me Bouthillier.
« Il a bien collaboré avec les policiers et livré une déclaration incriminante. Il s’est aussi interposé pour faire cesser la dispute. Depuis son arrestation, il n’a pas contrevenu aux conditions strictes qui lui avaient été imposées », a souligné la procureure du ministère public.
Après avoir entendu les parties, le président du tribunal a entériné la proposition et condamné le jeune homme à une peine de six mois d’emprisonnement à purger dans la collectivité.
Pour les trois premiers mois, il devra demeurer en tout temps à son domicile et, par la suite, il devra observer un couvre-feu de 22 h à 6 h, sauf pour certaines exceptions.
Il lui sera également interdit de posséder des armes pendant 10 ans. Il ne pourra non plus communiquer avec les victimes. « Mon client est passé à autre chose et il ne réside plus dans le district », a fait remarquer Me Bouthillier.
Après l’emprisonnement avec sursis, Manuel Reyes Garcia sera en probation pour une période de deux ans.