Un procès d’une semaine se dessine pour Bernard Beaudet

JUSTICE. Accusé d’avoir volé et fraudé la Ville de Warwick et les pompiers, l’ex-directeur du Service de protection contre les incendies, Bernard Beaudet subira un procès qui devrait durer une semaine.

C’est ce qu’a indiqué, lundi matin, son avocat Me Denis Lavigne au juge Jacques Lacoursière de la Cour du Québec.

Me Lavigne représentait son client qui, une fois de plus, brillait par son absence au palais de justice de Victoriaville.

Les parties ont convenu de se retrouver le 20 mai. On devrait alors connaître, à ce moment, la date du procès.

Arrêté par l’Unité permanente anticorruption (UPAC) le 15 avril 2014, l’ex-chef pompier, âgé de 54 ans, fait face à six chefs d’accusation.

Le ministère public l’accuse d’une fraude de plus de 5000 $ envers la Ville de Warwick et les membres du Service de sécurité incendie.

Il fait face aussi à une accusation d’avoir volé une somme de plus de 5000 $ à la Ville de Warwick.

Il est également accusé d’abus de confiance, d’avoir fabriqué des faux documents, à savoir des feuilles de temps des pompiers et des rapports d’intervention, et d’avoir fait usage de documents sachant qu’ils étaient contrefaits.

Une semaine après l’arrestation qui avait eu l’effet d’une bombe dans la communauté, le conseil municipal procédait au congédiement de son chef pompier.

Les élus warwickois avaient motivé leur décision en raison, selon eux, de manquements graves relevés lors de vérifications effectuées auprès du directeur Beaudet par le maire Diego Scalzo pendant l’enquête de l’UPAC.

Ces manquements, ont soutenu les élus, ne constituaient pas des gestes isolés et ils ont entraîné le bris du lien de confiance entre le conseil municipal, l’État-major du Service de sécurité incendie et les pompiers.