Un émeu en cavale abattu

Un émeu en liberté, signalé à quelques reprises par des citoyens au cours des derniers jours, a, de nouveau, été localisé jeudi matin dans le secteur du rang 4 à Warwick.

Les policiers de la Sûreté du Québec du poste de la MRC d’Arthabaska ont fait appel aux agents de protection de la faune qui ont abattu l’oiseau.

Depuis quelques jours, des démarches étaient en cours pour retracer le propriétaire de l’émeu, mais en vain.

L’oiseau, qui se baladait parfois près de la route, n’a heureusement causé aucun accident.

«Les policiers nous ont contactés pour intervenir en raison de leur incapacité d’agir. L’oiseau adulte, de grande taille, traversait la route. Nos agents ont été contraints d’abattre l’animal pour assurer la sécurité des usagers», a expliqué Jacques Nadeau, porte-parole du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs.

Les représentants de la faune auraient préféré pouvoir le récupérer vivant. Mais l’oiseau n’a pas souffert, assure-t-on.

«Et puis, comme on le fait avec les saisies d’animaux, nous redistribuerons la viande à des organismes. Rien ne sera perdu», a précisé M. Nadeau.

Malgré les démarches entreprises, le propriétaire de l’émeu n’a pas été retracé.

Au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, on explique aussi qu’en présence d’un animal sauvage comme un chevreuil, un orignal ou un ours, par exemple, les agents utilisent une fléchette pour endormir l’animal. «Par la suite, après l’avoir tagué pour l’identifier, on le ramène à plus d’une centaine de kilomètres dans son habitat, loin des zones urbaines», a indiqué Jacques Nadeau.