Procès pour homicide involontaire : un décès par strangulation, selon un expert

Appelé à témoigner par visioconférence, lundi après-midi, au procès de Dominic Bernaquez-Lachance, accusé d’homicide involontaire en lien avec la mort de David Murray survenue le 28 mai 2022 à Notre-Dame-de-Lourdes, la pathologiste judiciaire, le Dr Yann Dazé, a conclu en un décès par strangulation, à savoir une compression du cou faisant en sorte que la pression exercée a obstrué les vaisseaux sanguins empêchant le sang de se rendre au cerveau, ce qui a mené à l’asphyxie.

« Le décès a été causé par strangulation, par une compression du cou », a soutenu l’expert.

Questionné sur l’état d’ébriété avancée de la victime, dont l’alcoolémie se situait à 296 mg par 100 ml de sang, soit plus de trois fois la limite légale pour conduire, le pathologiste a été catégorie : cela n’a pas contribué ni directement ni indirectement au décès.

Contre-interrogé en défense par Me Guy Boisvert, le pathologiste a fait savoir que, même si la victime respirait toujours après 30 minutes, cela n’amenait aucun changement dans ses conclusions. « J’explique la cause du décès, je dis de quoi il est mort et non quand », a-t-il précisé.

L’audience avait repris en après-midi avec la suite de l’interrogatoire vidéo de l’accusé.

Une fois cette présentation terminée, on a procédé au dépôt de deux rapports, celui du pathologiste judiciaire, le Dr Dazé, et le rapport de la chimiste Julie Motard, toxicologue au Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale.

À 16 h 30, le juge Simon Ricard de la Cour du Québec a ajourné le procès à mardi matin.

Le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Michel Verville, a fait savoir au magistrat qu’il allait appeler à la barre quatre témoins, deux témoins civils et deux policiers.