Opération Murin : communication d’une preuve additionnelle

VICTORIAVILLE. Au palais de justice de Victoriaville, lundi, des éléments de preuve additionnels ont été communiqués par la poursuite à la défense dans le dossier de cinq accusés, Francis Gignac, Nicolas Sévigny, Guillaume Pouliot-Gosselin, Sophie Boutin et Marie-Ève Pelletier.

La suite des procédures a été fixée au 14 novembre. Les accusés font partie des 10 personnes arrêtées en avril relativement à l’opération Murin qui a mobilisé 70 policiers et qui visait le démantèlement d’un réseau de trafic de cannabis et de haschisch.

L’opération avait mené à plusieurs perquisitions à Victoriaville, Sainte-Anne-du-Sault, Saint-Valère, Sainte-Clotilde-de-Horton et Notre-Dame-de-Lourdes.

L’un des accusés Martin Levasseur de Notre-Dame-de-Lourdes, rappelons-le, a réglé ses comptes avec la justice le 21 juillet en reconnaissant sa culpabilité devant le juge Bruno Langelier qui l’a condamné à deux ans d’emprisonnement et à une période de probation de trois ans.

Deux autres accusés, la présumée tête dirigeante Jason Mercier et Jean-François Abel, reviendront en Cour le 26 septembre.

Justice en bref

Carl Labonté et Véronique Lachance, ces deux individus arrêtés le 1er avril à la suite d’une spectaculaire embardée sur la rue de l’Aqueduc à Victoriaville, reviendront respectivement devant la justice le 11 septembre et le 27 octobre.

Labonté, lui, subira son enquête préliminaire, devant répondre de nombreux chefs d’accusation, de conduite dangereuse, allant de conduite avec les capacités affaiblies à conduite dangereuse en passant par voies de fait armées pour avoir tenté de foncer sur les policiers en véhicule, entrave au travail d’agents de la paix et d’évasion de garde légale.

Véronique Lachance, dont le dossier revenait devant le Tribunal, lundi, a vu le ministère public remettre à son procureur un complément de preuve.

Elle fait face à des accusations de tentative de vol de véhicule, celui des policiers, de voies de fait sur des policiers et d’entrave au travail des agents de la paix.

Toute cette affaire avait commencé vers 4 h, dans la nuit, alors que des patrouilleurs de la SQ ont intercepté le véhicule pour vérifier la capacité de conduire de la dame.

Les vérifications des policiers leur ont permis d’apprendre que l’homme, passager de la voiture, était recherché dans la région de Montréal.

En intervenant auprès de Labonté, l’individu aurait résisté, tentant de prendre la fuite, et même de foncer sur les agents, selon la poursuite. Mais l’accusé a effectué une embardée et la voiture a terminé sa course sur un amoncellement de neige.

Quant à Donald Gagné, il a vu son dossier être reporté au 20 octobre, lui qui fait face à des accusations d’incendie criminel, de voies de fait et de menaces.

Âgé au début de la quarantaine, Gagné a été arrêté au début de septembre 2013 relativement à l’incendie d’une roulotte survenu sur le chemin Gosford à Inverness.

Une dispute avec le propriétaire de la roulotte pourrait être à l’origine de l’incendie.

Les autres accusations concernent, par ailleurs, d’autres dossiers.

Pour sa part, Gloria Danella, propriétaire de l’école de bilinguisme Zig Zag, accusée en août 2013 d’avoir utilisé un faux document, a vu son dossier reporté une fois de plus.

La suite des procédures a été fixée au 17 octobre.