Meurtre de Rémy Allaire : le procès de Lavoie en avril, finalement

VICTORIAVILLE. Accusé du meurtre crapuleux de Rémy Allaire, Patrick Lavoie de Victoriaville subira finalement son procès tout de suite après Pâques, dès le mardi 7 avril alors qu’on doit procéder à la sélection du jury.

Reporté à plusieurs reprises jusqu’ici, le procès avait été fixé au 12 janvier. «Le juge François Huot, qui présidera le procès, étant retenu à Québec, le juge coordonnateur a interchangé des dates de procès, de sorte que celui de Patrick Lavoie a été fixé en avril», a indiqué, au www.lanouvelle.net, le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Benoît Larouche.

Patrick Lavoie fait face à une accusation de meurtre au premier degré relativement à la mort sordide de Rémy Allaire, tué le 9 août 2010 dans un logement de la rue Saint-Jean-Baptiste à Victoriaville.

Son corps démembré avait été retrouvé deux jours plus tard dans une chambre du motel Claire Fontaine de Plessisville.

Le procès de Lavoie, estime-t-on, devrait durer environ un mois. Il se déroulera au palais de justice de Trois-Rivière. En septembre 2012, le ministère public avait accepté la requête pour que le procès se tienne dans un autre district en raison du procès fort médiatisé de Vanessa Tremblay à Victoriaville.

Dans cette même affaire, la coaccusée Vanessa Tremblay a été reconnue coupable, le 9 février 2012, de meurtre au premier degré par un jury formé de sept femmes et cinq hommes à la suite de délibérations qui ont duré environ huit heures.

Elle a aussitôt été condamnée, par le juge Huot, à la prison à perpétuité sans possibilité de libération avant 25 ans.

Vanessa Tremblay, on s’en souvient, a interjeté appel. La Cour d’appel du Québec a entendu la cause le 5 mai 2014.

Mais, dans un jugement rendu au début du mois de septembre, le plus haut Tribunal de la province a rejeté l’appel et maintenu le verdict de culpabilité de Vanessa Tremblay.

La Cour d’appel, en résumé, a fait valoir que le juge François Huot de la Cour supérieure s’est correctement acquitté de sa tâche sans commettre d’erreurs en droit, contrairement aux prétentions de la défense qui avait soulevé quatre éléments justifiant, selon elle, un appel pour obtenir un acquittement ou la tenue d’un nouveau procès.