Les flammes détruisent un bâtiment agricole

PRINCEVILLE. Un violent incendie a détruit, dans la nuit de samedi à dimanche, un bâtiment agricole et deux silos sur la route 116 Est à Princeville, en direction de Plessisville. Les pertes s’élèvent à environ un million de dollars.

Les pompiers princevillois ont été alertés précisément à 1 h 24. «Les propriétaires étaient absents. C’est un passant qui a donné l’alerte. À notre arrivée, le bâtiment était en embrasement généralisé», a indiqué, au www.lanouvelle.net, le directeur du Service de sécurité incendie, Christian Chartier.

Le producteur fait l’élevage de veaux de lait. Aucun animal ne se trouvait dans l’étable au moment du sinistre. «Le bâtiment était vide. Le producteur devait recevoir d’ici une semaine ou deux de nouvelles bêtes», a précisé le chef Chartier.

Le violent incendie a fait craindre le pire en raison du propane. «Les flammes chauffaient trois réservoirs de propane, dont un de 4000 litres. En raison des risques d’explosion, on a fait évacuer le secteur dans un rayon de deux kilomètres, un kilomètre de chaque côté», a fait savoir le chef pompier.

Ainsi, une quinzaine de résidences représentant une trentaine de personnes ont été évacuées. Et la route 116 a été fermée dans ce secteur jusqu’à 5 h 30.

Un canon à eau a été utilisé pour refroidir les réservoirs de propane afin d’éviter une déflagration.

Une fois le danger écarté, les gens ont pu réintégrer leur domicile. «J’ai permis la réintégration à 4 h», a signalé le directeur Chartier qui a dirigé le travail d’une trentaine de sapeurs.

Outre la quinzaine de pompiers princevillois, des pompiers de Victoriaville et des casernes de Plessisville Paroisse, de Saint-Ferdinand et de Laurierville ont été dépêchés sur les lieux pour aider au transport d’eau.

Cinq camions-citernes ont permis l’approvisionnement en eau.

«J’ai demandé aux des pompiers supplémentaires à Victoriaville et à Plessisville Paroisse pour aider au combat», a expliqué M. Chartier.

Il aura fallu environ une heure de travail pour maîtriser le brasier. «On a travaillé aussi à protéger la résidence à proximité, le vent soufflant dans sa direction», a confié l’officier.

Les derniers pompiers ont quitté les lieux vers 5 h 45.

L’incendie serait d’origine accidentelle, possiblement de cause électrique. «Très difficile d’établir la cause exacte en raison de la destruction. Mais les propos du propriétaire et l’historique du bâtiment laissent croire qu’il puisse s’agir d’une origine électrique», a souligné Christian Chartier.

Par ailleurs, pendant que les sapeurs combattaient l’élément destructeur, deux autres alarmes incendie ont retenti, l’une à l’entreprise Demtek et l’autre au Foyer Saint-Eusèbe. «L’utilisation d’une grande quantité d’eau a provoqué des variations dans le réseau et entraîné le déclenchement de ces alarmes. J’ai fait appel aux pompiers de la Ville de Plessisville pour effectuer la vérification chez Demtek tandis que nous sommes allés faire de même au Foyer St-Eusèbe», a expliqué le directeur Chartier.