Incendie : on évite le pire à Warwick

La vigilance d’une voisine a permis de sonner l’alerte rapidement et d’éviter à coup sûr un incendie important en fin de soirée, samedi, dans une résidence de la rue Notre-Dame à Warwick. «C’était une question de minutes», a confié, dimanche matin, le directeur du Service de protection contre les incendies, Mathieu Grenier.

La brigade incendie a reçu vers 22 h 50 l’appel faisant état d’un feu de résidence au 23, rue Notre-Dame.

«Seule dans sa résidence, la dame dormait. Le feu a éclaté dans le four de la cuisinière. Les flammes étaient assez importantes pour qu’une voisine, en sortant son chien, les aperçoive et compose le 9-1-1», relate le directeur Grenier.

Après avoir donné l’alerte, la voisine s’est empressée d’aller cogner à la maison. «Heureusement, la résidente, réveillée par son avertisseur de fumée, évacuait sa maison au même moment», indique le chef Mathieu Grenier.

Dix-sept pompiers ont répondu à l’appel. Ils ont pu rapidement maîtriser les flammes avec des extincteurs. Il était temps. «Le feu sortait de la cuisinière et avait commencé à lécher un mur et à endommager des armoires. La chaleur élevée a même fait en sorte de faire fondre des stores», souligne l’officier.

Après l’extinction, les sapeurs ont vérifié l’absence de propagation et procédé à la ventilation des lieux.

Un problème électrique a causé cet incendie. «Un court-circuit s’est produit, faisant ainsi allumer les éléments du four. Le feu a éclaté, le filage électrique a brûlé tout comme le chaudron», explique Mathieu Grenier qui évalue les dommages, en incluant le nettoyage nécessaire, entre 4000 $ et 5000 $.

L’intervention sur les lieux a duré environ 90 minutes.

Cet incendie, précise-t-il, survient au moment du changement d’heure où les services d’incendie rappellent chaque année l’importance de changer les piles des avertisseurs de fumée.
Ces avertisseurs qui, comme ce fut le cas, jouent un rôle crucial et permettent de sauver des vies.