Démarche D2 + : cinq nouvelles entreprises certifiées

La Cité de l’innovation circulaire et durable (CICD) a procédé, mercredi soir, à la remise des certifications à cinq entreprises ayant complété la démarche D2 +.

« La certification est décernée à des entreprises qui ont réussi un parcours tout à fait particulier. Des entreprises qui ont décidé d’élaborer un programme de développement durable et d’être accompagnées par la Cité dans ce programme de formation », a indiqué Denis Desrochers, président du conseil d’administration de la CICD.

La démarche D2 + vient aider les entreprises à comprendre ce qu’est le développement durable, à s’approprier le vocabulaire et à se demander ce qu’elles doivent faire pour aller de l’avant en développement durable, a expliqué le directeur général de la CICD, Israël Poulin.

« Le développement durable concerne l’impact environnemental, social et économique, a-t-il rappelé. On aide les entreprises à comprendre le concept, on les accompagne, on leur propose une démarche à suivre. »

Au cours de la dernière année, 24 entreprises regroupant 40 personnes ont entrepris la démarche. Cette année, la Cité prévoit six cohortes pour un total de 48 entreprises.

Ainsi donc, la CICD a remis cinq certifications à autant d’entreprises qui ont terminé la démarche et qui en sont à leur plan d’action.

Il s’agit de l’Académie entrepreneuriale du Québec, de l’entreprise funéraire Grégoire & Desrochers, du Théâtre Parminou, de la Jeune Chambre de Victoriaville et de l’artiste maquilleuse France Poisson.

Les représentantes de ces entreprises ont toutes pris la parole pour faire part de leur expérience positive.

« Cette démarche, on l’a entreprise avec plaisir. Ça a été très bénéfique. Cela a mené à plusieurs changements à l’interne », a commenté Geneviève Ferron de l’Académie entrepreneuriale du Québec.

Louise Marquis du Théâtre Parminou a fait savoir que la démarche leur a permis de comprendre notamment qu’en considérant les trois aspects du développement durable (social, environnemental et économique), la vision au complet change et se transforme. « Ça vaut la peine. Cela contribue à mettre en place des choses plus innovantes », a-t-elle souligné.

« Nous avons été très assidus à la démarche et nous espérons pouvoir influencer positivement et être des leaders », a mentionné Audrey Robitaille de la Jeune Chambre de Victoriaville.

« Participer à la démarche nous a permis de prendre une pause pour évaluer ce qu’on fait, identifier des lacunes et travailler à nous améliorer », a confié, pour sa part, Véronique Desrochers de Grégoire & Desrochers.

La démarche s’adresse à tous et peut être bénéfique même pour des microentreprises, a fait valoir l’artiste France Poisson. « Même les petites entreprises peuvent faire quelque chose au quotidien. En ce qui me concerne, je m’arrange pour ne rien jeter et faire en sorte que ça puisse être utile à d’autres. Chaque personne peut faire son petit bout de chemin », a-t-elle soutenu.