2022, une année occupée à la Régie Incentraide

Les pompiers de la Régie Incentraide (Saint-Rosaire-Saint-Louis-de-Blandford) n’ont pas chômé en 2022. Ils ont reçu, au total, 130 appels, 53 de plus que les 77 appels en 2021.

« L’année avait commencé brutalement avec l’incendie d’une résidence à Saint-Rosaire suivi d’un feu de bâtiment agricole peu de temps après », se souvient le directeur du Service de sécurité incendie, François Arel.

Le bilan indique quatre interventions pour des feux de résidence, incluant les feux de garages.

Les incendies ont causé des pertes importantes s’élevant à quelque 3,5 millions de dollars.

Les statistiques révèlent une hausse importante du nombre d’appels pour les entraides à d’autres services de sécurité incendie. Ce nombre a atteint 40 en 2022, soit 22 de plus qu’en 2021.

Les interventions pour des feux de véhicules se sont maintenues, huit appels en 2022 contre six l’année précédente.

Les sapeurs de la Régie Incentraide ont également été appelés à intervenir à deux occasions pour des feux de broussailles, dont un feu de forêt à Saint-Louis-de-Blandford. Ce qui a amené le service à s’équiper en la matière. « On a fait l’acquisition de 1000 pieds de boyaux. Des boyaux plus petits qui se manipulent et se déploient plus facilement dans une forêt », a expliqué le chef Arel.

Sur la route, les pompiers ont été sollicités à cinq occasions pour un travail de désincarcération. Ils ont aussi été appelés en assistance à deux reprises sur les lieux d’un accident de la route.

L’année 2022 marque une augmentation des appels pour des problèmes d’installations électriques, neuf interventions alors qu’une seule avait été recensée en 2021.

Enfin, le nombre d’alarmes incendie non fondées a légèrement grimpé, passant de six en 2021 à neuf l’an dernier, ce qui représente près de 7% des appels.

Le directeur François Arel salue aussi le travail et la collaboration des agents du SIUCQ MRC d’Arthabaska qui ont été déployés sur le territoire à six occasions durant l’année.

Par ailleurs, au cours de l’année, les pompiers de la Régie Incentraide ont participé à divers entraînements, à raison d’une fois par mois, ce qui représente une quarantaine d’heures en plus des huit heures en spécialisation.

« La brigade compte 17 pompiers, des gens bien impliqués, engagés à long terme. On en a aussi des nouveaux. Il y a une belle relève », témoigne François Arel en conclusion.