12 chefs d’accusation reliés au braquage à domicile à Saint-Rosaire

Pas moins de 12 chefs d’accusation ont été déposés contre Pierre junior Rhéaume-Taillon relativement au braquage à domicile survenu en soirée le 11 décembre 2013 dans une résidence du rang 8 à Saint-Rosaire.

Ce soir-là, deux individus armés et cagoulés avaient menacé les occupants des lieux en plus de les séquestrer en les ligotant  pour ensuite s’enfuir avec de l’argent et certains objets, non sans avoir endommagé la résidence.

Le lendemain du crime, la Sûreté du Québec a dépêché sur les lieux son poste de commandement mobile pour rencontrer des témoins et tenter de faire progresser l’enquête.

Le 26 février, la SQ confirmait l’arrestation d’un des suspects et annonçait, pour le lendemain, la venue du poste de son poste de commandement sur les terrains du centre commercial Le Centre à Victoriaville parce que les suspects, immédiatement après leur crime, avaient visité des commerces à Victoriaville et qu’ils avaient été en contact avec des personnes.

Le ministère public, représenté par Me Anthony Cotnoir, a indiqué, au www.lanouvelle.net, qu’il avait autorisé le dépôt de 12 chefs d’accusation à l’endroit de Pierre junior Rhéaume-Tailllon, un individu d’adresse inconnue. «Des accusations d’introduction par effraction, de vol qualifié, de complot pour vol, de voies de fait, de séquestration, d’utilisation d’une arme dans la perpétration d’un crime, de braquage d’une arme, de séquestration, de déguisement, de menaces de mort et de recel», a-t-il précisé.

«D’autres arrestations sont à prévoir au cours des prochaines semaines dans cette affaire», a fait savoir, de son côté, le sergent Hugo Fournier, porte-parole de la SQ.

Rhéaume-Taillon, lui, voit son dossier revenir à la Cour, demain (jeudi). «En principe, on devait fixer une date pour son enquête préliminaire, mais il ne sera pas présent. On verra la suite. J’ai eu des discussions avec la défense, mais rien n’augure pour un règlement», a souligné le procureur aux poursuites criminelles et pénales.

L’accusé possède un dossier criminel assez chargé. «Au moment des faits qu’on lui reproche, il se trouvait en liberté illégale parce qu’il purgeait une peine de pénitencier», a confié Me Cotnoir.

L’individu de 32 ans a notamment été condamné en 2011 à trois ans d’emprisonnement pour des affaires d’introduction par effraction et de trafic de stupéfiants.

Dans cette histoire, les policiers avaient rencontré des dizaines de témoins, procédé à, au moins, trois perquisitions et saisi un véhicule.