Jean Landry a offert une opportunité aux électeurs

Même s’il a terminé en queue de peloton avec 680 votes, Jean Landry estime avoir fait ce qu’il fallait en offrant aux électeurs la possibilité de se rallier au Parti populaire du Canada.

«Je suis content, car j’ai fait ce qu’il fallait faire. Les gens en ont simplement décidé autrement», indique-t-il. Pour lui, la démocratie s’est exprimée. Il se désole néanmoins de la campagne de salissage menée à l’endroit de son chef, Maxime Bernier.

Aussi, il se dit surpris que le candidat du Nouveau Parti démocratique, Olivier Guérin, qui ne s’est jamais présenté dans la circonscription lors de cette campagne, ait obtenu 2813 votes, se positionnant tout juste derrière Laura Horth-Lepage.

«J’ai offert aux électeurs une alternative qu’ils n’ont pas choisie. Je les respecte dans leur choix», souligne-t-il. Selon lui, la population s’est résolue à ne pas diviser davantage le vote. «On a peur d’un gouvernement minoritaire, mais ils en ont eu un pareil.»

Pas de promesse

Malgré ses multiples tentatives électorales, auprès de maints partis, et les nombreuses défaites, Jean Landry demeure passionné par la politique. «Quand on aime ça et qu’on veut changer les choses, on y va. Moi, j’ai un principe dans ma vie : « j’aurais donc dû », ça n’existe pas», confie-t-il.

Se représentera-t-il? Il ne veut pas faire de promesse, dit-il. «Je veux simplement remercier la population de Richmond-Arthabaska, ceux qui m’ont fait confiance.»

Maintenant, il pense à se mettre en forme et à prendre soin de sa santé.