Une première publication pour Martine Boilard
Il y a quelques jours, Martine Boilard, agricultrice de Saint-Norbert-d’Arthabaska, a lancé un premier livre, publié à compte d’auteur aux Carnets de Dame Plume et intitulé « Les élus de Gabriel : la réincarnation de l’Ange ».
En entretien téléphonique, l’auteure a indiqué qu’il ne s’agissait pas de sa dernière publication puisqu’elle envisage au moins une trilogie avec les personnages issus de son imagination, mais dont les noms sont inspirés de ceux de ses enfants.
« J’ai toujours aimé écrire, m’inventer des histoires. Pour cela, je m’inspire de mes proches », a-t-elle lancé d’entrée de jeu. Et dans son premier livre, elle aborde différents sujets, comme on peut le découvrir dans le résumé. « Les élus de Gabriel sont les protecteurs d’un jeune couple qui mettra au monde le prochain sauveur de l’humanité. Eux et leurs amis auront à faire face à certaines créatures démoniaques qui voudront empêcher cette naissance. Autant, ils seront des mentors pour leurs protégés, autant ils découvriront avec eux certaines leçons de vie. Heureusement, ils sauront trouver de l’aide auprès de leurs proches et s’allieront avec des vampires, des loups-garous, des sorciers et des médiums. Au fil de leur mission, ils créeront des liens d’amitié et découvriront l’importance de vivre à fond leurs amours afin de profiter de chaque seconde du moment présent qui leur est privilégié. »
Martine confie qu’elle a toujours aimé les séries télé qui mettent en vedette des vampires comme « Buffy », par exemple. « Chaque fois qu’une série se termine, je trouve toujours qu’il manque quelque chose. Alors j’ai décidé de faire une suite à mon goût », mentionne-t-elle.
Au départ, elle a écrit comme un journal intime avec les mêmes personnages, mais rapidement elle a choisi de donner une autre identité (celle de ses enfants) aux vedettes de ses récits. Sa plus grande fille, Samantha, est bien impliquée dans le processus, appuyant sa mère dans ses démarches littéraires. C’est d’ailleurs elle qui lui a suggéré de publier ses écrits.
Son premier livre s’adresse à des lecteurs avertis puisqu’il contient, comme elle le dit elle-même, des scènes coquines et érotiques. « Ce n’est pas seulement que du fantastique », précise-t-elle. Martine estime que les lecteurs, à partir de 15 ans, pourront apprécier son livre dans lequel elle a pris soin d’intégrer des valeurs telles que l’estime de soi et le respect.
Même si le premier tome vient tout juste de sortir (il est en consignation chez Buropro à Victoriaville et on peut également se le procurer par la page Facebook de Martine Boilard), l’auteure a presque complété, déjà, le deuxième tome. « Il raconte le commencement de l’histoire », explique-t-elle. En effet, des lecteurs du premier tome ont voulu en savoir davantage sur les débuts, la genèse, ce à quoi elle a souscrit en écrivant le deuxième titre.
C’est comme passe-temps que l’écriture fait actuellement partie de sa vie. Malgré ses journées occupées dans les champs, elle trouve tout de même des moments pour s’adonner à cette discipline.
Avec ce premier livre, Martine a découvert toutes les étapes de publication, de l’écriture au lancement, ce qu’elle a bien apprécié. Elle était un peu fébrile avant de le présenter à la population, se demandant si les lecteurs n’allaient pas la trouver un peu bizarre. « Après tout, je les laisse entrer dans ma tête », image-t-elle.
L’auteure confie avoir toujours eu un côté artistique. Que ce soit le chant, la danse ou l’écriture, comme actuellement. Cette envie d’écriture se traduit par plusieurs idées qu’elle a en tête et qu’elle met sur papier au fur et à mesure. D’ailleurs, elle a écrit un roman policier, « Fausse identité », qui est actuellement en impression. « Et j’ai un autre projet, plus dramatique », annonce-t-elle.