Une petite exposition pour Andrée-Anne Laberge
Dès le 19 octobre, et pour une période de deux mois, le Café Lewis de Victoriaville exposera des œuvres d’Andrée-Anne Laberge. Intitulée « Entre ciels », l’exposition propose les miniatures de l’artiste, mais également quelques toiles réalisées à l’encaustique, ce médium qu’elle maîtrise si bien.
En entretien téléphonique, Andrée-Anne, qui habite désormais à Québec, mais qui est originaire de Victoriaville, a expliqué qu’il s’agissait d’une petite exposition après plusieurs mois de pause. Malgré ce ralentissement artistique, elle a poursuivi sa recherche du côté des sculptures miniatures et présente ce qui en résulte.
On se souvient de ses petites maisons en feu ou en péril, exposées au Centre d’art Jacques-et-Michel-Auger du Carré 150 en 2021. Elle revient à la charge en présentant cette fois les intérieurs et ainsi continuer sa démarche.
Elle reste dans le petit format avec tous les avantages et les inconvénients qu’ils présentent et qui permet au visiteur d’entrer, en quelque sorte, dans les précédentes maisons. On pourra y voir la salle de bain réalisée lors d’une résidence d’artiste à l’école secondaire Le tandem l’an dernier (le point de départ de la série) qui sera un peu modifiée et à laquelle s’ajoutent un salon, une chambre et une cuisine-salle à manger. « Il n’y a pas beaucoup d’œuvres dans cette exposition parce qu’elles sont longues à réaliser », note-t-elle. En effet, dans le tout-petit, il faut prendre le temps de bien représenter les différents éléments de chaque pièce, ce qui représente un défi qu’elle apprécie particulièrement. Elle ajoute à ces lieux des éclairages qui donnent une âme à chacun, une lumière intéressante qui apporte une perspective nouvelle à l’œuvre. Ce sont en fait des petits intérieurs où on sent qu’il s’est passé quelque chose, sans trop savoir quoi. « C’est ce qui m’interpelle pour le moment. », confie-t-elle.
L’artiste revient donc sur la sellette, lentement mais sûrement, et est heureuse de venir montrer à son monde, à Victoriaville, où elle en est. En plus de son travail artistique, Andrée-Anne enseigne le dessin aux enfants de 8 à 12 ans à l’Académie des Beaux-Arts de Québec où elle continue, en même temps, d’apprendre.
Jointe dans son atelier à Québec, Andrée-Anne était dans un « rush » de création pour compléter cette exposition. Elle a indiqué être très heureuse de pouvoir exposer au Café Lewis, un endroit qu’elle affectionne particulièrement pour son ambiance et toutes les expositions qu’on peut y voir. « Moi aussi je veux appartenir à ce lieu », dit-elle.
Un vernissage aura lieu le 19 octobre sous forme de 5 à 7 auquel tous sont conviés. Une occasion de rencontrer l’artiste toujours appréciée à Victoriaville.