Une murale pour redonner de la couleur aux souvenirs

Le Jardin prothétique du centre d’hébergement le Roseau de Victoriaville accueille, sur deux de ses murs extérieurs depuis quelques semaines, une grande murale peinte par l’artiste Andrée-Anne Laberge qui s’intitule « Redonner de la couleur aux souvenirs ».

L’œuvre d’envergure, la plus grande réalisée jusqu’à maintenant par l’artiste, a été officiellement dévoilée le 19 septembre, mais c’est au cours du mois de juillet qu’elle a été réalisée. Depuis, tous ceux qui passent sur la piste cyclable à cette hauteur ont la chance d’apprécier le grand paysage victoriavillois. Mais c’est prioritairement pour les résidents, qui fréquentent le jardin, qu’elle a été créée. 

C’est grâce au centre d’hébergement et à la Fondation de l’Ermitage que le projet a été réalisé. Son président, Philippe Rancourt, était d’ailleurs bien heureux de faire découvrir l’œuvre lors de l’inauguration. Plusieurs personnes, dont le maire de Victoriaville Antoine Tardif, étaient présentes pour l’occasion. Ce dernier n’a pas manqué de souligner le dynamisme qu’offre le milieu de vie qu’est le Roseau ainsi que la beauté de l’œuvre présentée.

Ce projet date de 2019 et, à ce moment, la Fondation souhaitait revitaliser le jardin et c’est alors que l’idée d’une murale est survenue. Ensuite, on a procédé au choix de l’artiste. Andrée-Anne Laberge a été choisie pour la qualité de son travail, mais également parce qu’elle est de la région. Pas étonnant alors qu’elle ait choisi d’illustrer un paysage de Victoriaville avec des accents que tous reconnaissent (la croix, la rivière et l’église Saint-Christophe-d’Arthabaska).

Si les résidents apprécient l’œuvre maintenant complétée, ils ont également bien aimé voir tout le processus menant à sa création. « J’y ai mis tout mon cœur. Je suis venue créer ma mémoire du paysage pour l’offrir aux gens », a indiqué Andrée-Anne Laberge. Cette dernière était particulièrement heureuse de revenir au Roseau pour cette murale, elle qui avait déjà fait un projet artistique avec des résidents, il y a quelques années.

Dans son travail, elle a été accompagnée de Carl Raymond qui a documenté, en photos et vidéos, tout le processus qui a mené à la création de cette œuvre de 500 pieds carrés qui s’étend sur deux murs du bâtiment et qui a été réalisée avec de la peinture extérieure et en aérosol.