Une dernière danse pour Doris Charland

Après avoir enseigné la danse pendant 28 ans dans la région de L’Érable, la propriétaire de l’école de danse Doris Charland a choisi de passer le flambeau. Elle présentera son tout dernier spectacle le samedi 21 mai à l’auditorium de la polyvalente La Samare à Plessisville.

Doris Charland s’attend d’ailleurs à vivre de grandes émotions lors de cette dernière prestation qui mettra en vedette les quelque 90 élèves de son école de Plessisville.

« La dernière danse » sera d’ailleurs le titre de ce show qui sera présenté à guichets fermés, tous les billets ayant déjà trouvé preneurs. Au total, 28 numéros seront offerts pour un divertissement de près de deux heures sans entracte, et ce, afin de diminuer les déplacements en raison de la COVID-19.

 

Ses premiers pas de danse

 

Originaire de La Tuque, Doris Charland a commencé ses premiers pas de danse à l’âge de neuf ans. Déjà à l’âge de 17 ans, elle ouvrait sa première école qu’elle opéra pendant cinq ans. Elle quitte ensuite sa région pour aller se perfectionner à Montréal.

Elle revient s’établir à Inverness en 1994 pour y implanter l’école de danse Doris Charland qu’elle déménage à Plessisville en 1999. En 2019, elle souligne ses 25 ans d’enseignement dans la région de L’Érable lors de spectacles offerts à la polyvalente La Samare.

 

Un bel accomplissement

 

Âgée de 56 ans, Doris Charland est fière de ce qu’elle a accompli. C’est une centaine d’élèves en moyenne, âgés de trois ans et plus, qu’elle a accueillis depuis qu’elle a établi son école à Plessisville. « Faites le calcul, vous allez voir que ça fait beaucoup d’élèves », de dire celle pour qui la danse a été toute sa vie.

Elle convient que les deux dernières années ont été plus difficiles en raison de la pandémie, même que son école a complètement été fermée durant un an. « Je dirais que notre situation s’apparente à celle des restaurateurs. Je ne veux plus vivre sous une telle pression », ajoute Mme Charland qui estime que le temps était venu pour elle de passer à autre chose.

« Je me réjouis de voir l’une de mes anciennes élèves, Kassandra Fortier, assurer ma relève. Il aurait été désolant de fermer l’école après tout le travail que j’ai consacré auprès des élèves, pour la conception des spectacles et pour les rénovations du bâtiment qui nous sert de local de danse. Kassandra est revenue s’impliquer avec moi à son retour dans la région après avoir suivi une formation en danse au cégep. C’est sous un nouveau nom qu’elle assurera d’ailleurs la continuité de mon école et je suis certaine qu’elle connaîtra beaucoup de succès en y apportant sa propre couleur et son dynamisme. »

 

Ses projets

 

Doris Charland habite maintenant la municipalité de Laurier-Station, la région voisine dans Lotbinière, où elle s’était trouvé un travail d’entretien ménager pour la Coopérative Lotbinière lors de la pandémie. « Ça me permet de côtoyer des personnes aînées pour qui, souvent, je suis leur seule visite. »

Même si elle quitte son école de danse de Plessisville, sa passion pour le métier ne se dément pas puisqu’elle a commencé à l’enseigner à un groupe de 25 élèves à Laurier-Station. « Je le fais à temps partiel et simplement pour m’amuser, car je ne veux plus m’investir autant. Il n’y aura pas de grand spectacle annuel », conclut-elle en remerciant tous ceux et celles qui lui ont fait confiance durant toutes ces années.