Un séjour musical à Belfort apprécié pour Frédéric Turcotte

Le gagnant de la finale locale de Cégeps en Spectacle de Victoriaville, Frédéric Turcotte, est tout juste de retour d’un séjour de 10 jours à Belfort en France où il a performé sur scène à quelques reprises, notamment avec Émile Bilodeau.

Le jeune homme de 22 ans de Victoriaville n’arrivait toujours pas à croire ce qu’il venait de vivre. C’est grâce au prix « Office franco-québécois pour la jeunesse (OFQJ) et Festival international de musique universitaire de Belfort », remporté lors de la finale régionale de Cégeps en Spectacle tenue à Shawinigan, que Frédéric Turcotte a pu faire ce voyage musical.

On se souviendra que c’est le 8 février dernier qu’il est monté sur scène pour la toute première fois présentant, lors de la finale locale, deux de ses compositions. Il impressionnait déjà avec son aisance, son interaction avec les spectateurs et son talent. « J’ai fait un méchant bout de chemin », confie-t-il en entretien téléphonique.

À Belfort, il a eu l’occasion de monter sur plusieurs scènes afin de présenter son matériel, dont une fois devant un public de 13 000 personnes en compagnie d’Émile Bilodeau avec qui il a développé rapidement une belle amitié. « J’étais un peu fébrile, mais il y a eu une belle réaction du public », a-t-il apprécié.

Il a pu offrir une prestation où il a interprété ses deux compositions jouées à Cégeps en Spectacle (« Cours petite fleur » et « Carabine ») ainsi que trois autres de ses chansons (qu’il n’avait jamais présentées), deux des Cowboys Fringants et une de Karim Ouellet.

Frédéric a également performé en compagnie de Delphine Préa-Busque, aussi gagnante du même prix. « Nous pouvions faire chacun notre partie, mais avons décidé de jouer ensemble. Elle a intégré son violon à mes chansons. Nous n’avions pas eu le temps de pratiquer, mais avons développé une belle synergie », a-t-il apprécié.

Ce séjour à Belfort (la première fois qu’il prenait l’avion seul et une première visite en Europe) lui a donné l’occasion de se dépasser, mais aussi de voir d’autres artistes sur scène. « Ça me donne peut-être le goût de faire ça de ma vie », fait-il savoir.

En attendant, il travaillera cet été au camp de jour (ce qui constitue un bon complément pour lui qui étudie en techniques d’éducation spécialisée) avant de revenir au Cégep de Victoriaville pour compléter sa troisième année de DEC. Il en profitera également pour monter un portfolio qu’il pourra présenter lorsqu’il utilisera l’autre prix remporté à la finale régionale, soit celui de l’École nationale de la Chanson « J’ai jusqu’en 2026 pour m’en servir », explique-t-il.

Tout cela, bien entendu, constitue un véritable tremplin pour Frédéric qui, avant le 8 février, n’avait jamais osé monter sur scène. Pourtant, il compose depuis plusieurs années ayant à son actif une vingtaine de chansons et une dizaine d’autres en production. Il profite de chaque expérience vécue et voudrait bien poursuivre en musique. Frédéric apprécie la proximité qu’il parvient à établir avec le public donnant une belle intimité, un effet de salon et de famille qu’il tient à conserver.