Un nouveau roman… quatre ans plus tard

Chantale Boissinotte écrit depuis l’adolescence. Ayant déjà 6 romans publiés à compte d’auteur, la voilà qui revient à la charge avec la suite de Sous le feu de l’orage (publié en 2010), un livre historique-fantastique qui s’intitule Quête vers la lumière.

C’est à l’année 2012 que remonte sa dernière publication. À ce moment, elle avait présenté le 2e tome d’une autre série Combat pour la liberté. «J’écris en désordre, d’une série à l’autre. Comme si les personnages décidaient de ce que je mets sur papier», explique-t-elle.

Son imagination débordante est donc de retour avec ce roman à la fois historique et fantastique.

Les lecteurs découvriront la suite des aventures de Philippe de Valois et Félix de Longchamp, deux amis de longue date. Royauté, amour, chevalerie et pirates sont à l’honneur dans ce livre rempli de rebondissements plus ou moins abracadabrants (île qui disparaît, séjour dans un monde parallèle). «L’imagination, il ne faut pas refréner ça», indique-t-elle en souriant.

Un lancement aura lieu le 23 octobre à 13 h 30 au Complexe du Pré de Princeville. Pour l’auteure de Saint-Norbert-d’Arthabaska, il s’agira d’un premier lancement dans cette municipalité, elle qui souhaite faire quelque chose de différent, cette fois.        

Pour ce qui est des gens qui voudraient avoir le livre, mais qui ne pourront être au lancement, ils peuvent se le procurer chez Buropro ou en communiquant par courriel à c_boissinotte@outlook.com.

Chantale rappelle qu’elle a inclus, comme à son habitude, un message dérangeant pour plusieurs, celui de sa foi. «Parce que je publie seulement pour donner le message. Il y a tellement de gens qui n’ont pas d’espoir», déplore-t-elle.

Pour la page couverture, elle a fait appel au talent de Denise Herremans. Chantale n’a eu qu’à lui raconter un peu l’histoire et elle est tombée dans le mille.

Une inspiration sans borne

Pour ses histoires, Chantale s’inspire la plupart du temps d’un animal. Elle donne à son personnage principal ses caractéristiques. Pour ce roman, c’est le cheval qui est en vedette. L’écrivaine a toujours des idées qui lui arrivent pour des manuscrits. «Le syndrome de la page blanche, je ne connais pas ça. Moi, je m’assois et j’écris. Les idées sortent», apprécie-t-elle.

Afin de bien documenter l’époque (le 15e siècle), l’auteure a fait de nombreuses recherches. «Mais les personnages sont fictifs», précise-t-elle.

Mère de cinq enfants et propriétaire d’une ferme, Chantale Boissinotte a moins de temps pour l’écriture. «Je manque de discipline», confie-t-elle. Malgré tout, elle trouve toujours des moments pour écrire, sur un coin de table, lorsqu’elle attend pour un rendez-vous, etc. «C’est un besoin pour moi et quand je suis trop longtemps sans écrire, je deviens bougonneuse», ajoute-t-elle.

Une autre partie de son temps est occupée par l’enseignement à la maison qu’elle donne à son plus jeune, James, qui est trisomique. L’enfant de 8 ans bénéficie ainsi de toute l’attention de son enseignante et, selon elle, il apprend beaucoup et rapidement.

Un guide pour les parents

D’ailleurs, elle a l’intention d’écrire un livre sur la trisomie 21, un guide pour les parents qui apprennent la nouvelle. «Il serait basé sur mon expérience. Je trouve qu’il manque quelque chose. Ce serait comme un témoignage-guide», fait-elle remarquer.

Chantale a appris à la naissance que son petit James était trisomique. Bien qu’elle s’en doutait un peu, elle ne connaissait absolument rien de cette condition. «On nous parle que du négatif, jamais du positif», déplore-t-elle.

Même s’il s’agit d’un sujet qui la touche directement, Chantale souhaite apporter aux autres parents qui passent pas le même chemin qu’elle des outils (la stimulation précoce est très importante dit-elle). «Ces enfants-là peuvent tout faire. Ils le font juste plus lentement. C’est sûr qu’au début il y a des deuils à faire, mais aujourd’hui James nous aide à vivre au jour le jour», apprécie-t-elle.