Un achalandage modeste pour le 3e CountryFest
Le président de Saint-Pierre-Baptiste en Fête. Serge Nadeau, dresse un bilan mitigé du tout dernier CountryFest présenté sur le site de l’érablière municipal.
Quelque 2500 personnes se sont déplacées afin de voir à l’œuvre Chloé Leclerc, Mégane Lebel, High Five avec William Paris, Bodh’Aktan , Claude Cormier et plusieurs autres. Au total, 85 artistes ont offert plus de 25 heures de spectacle.
« Le CountryFest a encore une fois été à l’origine d’une panoplie de spectacles d’une très grande qualité. Je crois que c’est le talent des artistes que nous avons reçus qui a le plus marqué l’événement. Malheureusement, l’achalandage est toujours modeste », témoigne M. Nadeau.
Les activités de danse country pilotées par Cowboy 23 et Francine et Olivier ont toutefois été toujours aussi populaires, faisant danser plusieurs dizaines de cowboys. Le président dresse aussi un bilan positif du bénévolat, ainsi que de l’appui des partenaires corporatifs.
« La saison des festivals de Saint-Pierre-Baptiste en Fête s’est globalement bien déroulée. Je me dois de remercier chaleureusement tous les bénévoles et partenaires qui nous soutiennent année après année », continue le président.
Un dernier tour de piste pour Serge Nadeau
Le président de Saint-Pierre-Baptiste en Fête s’est félicité pour les succès de la dernière année, ainsi que pour l’ajout de nouveaux membres qui sont venus s’ajouter au comité organisateur au cours de la dernière année. Il s’est dit motivé d’entendre des idées nouvelles afin de maintenir et d’améliorer ces trois festivals uniques pour cette petite localité. En effet, en plus du CountryFest, Saint-Pierre-Baptiste en Fête et à l’origine du Festival des sucres et du RockFest.
M. Nadeau entend profiter de ce vent de renouveau pour, à son tour, laisser sa place à la relève au terme de la saison 2025 des festivals. Il tirera sa révérence après plus de 20 ans à tenir l’événementiel de Saint-Pierre-Baptiste à bout de bras.
« Je ne serai jamais bien loin pour aider le prochain conseil d’administration, mais je ne veux pas avoir les mêmes responsabilités. J’ai beaucoup donné, mais toute bonne chose a une fin. Mes responsabilités professionnelles sont exigeantes et je dois trouver un équilibre entre ma vie personnelle et cette passion pour les festivals », a-t-il résumé.