Steven Doman présente un microalbum inspiré d’ici

Steven Doman, Notre-D’Hamois d’adoption, a lancé, il y a quelques semaines, un microalbum intitulé « Our Lady of the High Appalachian Mountains ». Un bel hommage à Notre-Dame-de-Ham (le titre traduit en anglais), où il adore passer du temps.

Lors de l’entretien téléphonique, le Californien d’origine était à travailler au moulin à scie de son beau-père. Il apprécie tellement le grand air et le travail physique que lui permet sa vie dans la région. Mais il n’en délaisse pas pour autant la musique qui fait toujours partie de sa vie, comme le démontre l’album qu’il vient de lancer et qu’on peut écouter sur toutes les plates-formes. 

C’est l’amour qui lui a permis de découvrir les Bois-Francs il y a quelques années. Et depuis, il a complètement délaissé Los Angeles en faveur de Notre-Dame-de-Ham. « Je viens de Los Angeles, mais suis capable de « toffer » un -20 degrés », dit-il dans un bon français.

En effet, l’artiste a voulu s’intégrer dans le paysage et n’a pas hésité à faire six mois de francisation afin d’avoir une base structurale comme il le dit si bien. « Je suis au Québec, alors on parle français », ajoute-t-il avec conviction.

Outre le travail manuel, Steven est technicien de son à Montréal, mais aussi au BEAM de Saint-Adrien. En plus, il compose de la musique (son microalbum en témoigne et parmi ses récentes compositions, une pièce porte justement sur son déménagement au Québec. Elle s’intitule : Hollywoo). 

Steven compose la musique et pour les paroles qui s’ajoutent sur celle-ci, elles viennent de son amoureuse, Grace Singh. En effet, ses poèmes s’intègrent harmonieusement à la musique de Steven. « Je suis chanceux de l’avoir dans ma vie », apprécie-t-il. Le musicien confie avoir de la difficulté avec les paroles, son plus grand blocage, comme il l’explique. 

Son travail musical, aérien et à la limite méditatif, s’apparente à de la musique de film et l’auditeur ne manquera pas de se former des images à son écoute. Mais il faut dire qu’il a également un bagage dans ce genre musical, lui qui a été assistant de production pour une série de Nexfilx. « Cela m’a aidé dans l’aspect composition », dit-il encore.

Dans les Appalaches, il se trouve bien, relax et peut ainsi, selon ses dires, « célébrer la vie plus facilement ». Il s’est bien adapté à la température changeante et aux saisons québécoises et s’adonne à la raquette et au ski de fond. « Mais l’hiver, j’ai besoin de luminothérapie », confie-t-il. L’artiste a également trouvé, au Québec, un équilibre de vie qui lui manquait en Californie. « Je suis trois jours par semaine technicien au BEAM. Les deux autres journées sont passées dehors à travailler physiquement à la ferme. « Et puis je passe deux jours à Montréal pour faire le party », dit-il en riant. 

Il prépare, pour l’été, un spectacle au BEAM, où il a bien hâte de monter sur scène. Il aimerait bien, aussi, venir à Victoriaville, proposer son travail musical. On peut le suivre sur Facebook ou Instagram.