Rendez-vous champs-peintres : l’art avant la piastre

ARTS VISUELS. Paul Hébert était là, tout souriant au milieu des artistes et du public qui étaient venus pour son Rendez-vous champs-peintres qui se tenait les 3 et 4 septembre dans la cour de l’église de Saint-Norbert.

Il était tout souriant, car il était heureux que les artistes qui s’étaient déplacés aient la même vision que lui.

Une vision dans laquelle l’art est plus important que la piastre.

Au cours des derniers mois, le pastelliste – qui vit de son art depuis près de 25 ans – a exposé aux quatre coins du Québec et il en profitait pour inviter les autres artistes à venir à Saint-Norbert.

Contrairement aux autres symposiums, les artisans ne payaient pas pour exposer leurs œuvres. «On voulait assurer une certaine liberté bon enfant et que ce soit relaxe, a fait savoir l’organisateur de l’événement. On veut voir leur vrai visage.»

«On ne voulait pas qu’ils soient dans le rouge en partant et c’est pour ça que le côté business a été abandonné», a-t-il ajouté.

Selon lui, les artisans doivent généralement débourser de 200 $ à 250 $ pour ce genre d’exposition. Sans oublier les frais liés au déplacement.

«Ils viennent ici pour s’amuser.»

Une dizaine d’exposants

Lorsque le www.lanouvelle.net a rencontré M. Hébert lors de la première journée, ils étaient une dizaine d’artisans qui ont répondu à l’appel.

Le lendemain, l’organisateur ignorait s’il allait en avoir autant. Après tout, il n’avait pas de liste des exposants qui avaient confirmé leur présence.

La bonne vieille technique du bouche-à-oreille est sa façon de procéder.

Un symposium, vraiment?

M. Hébert parle du Rendez-vous champs-peintres comme d’un symposium, mais en était-il vraiment un?

Lui-même n’en est pas tout à fait certain.

«Un symposium est un événement où les artistes vont démontrer leur art sur place, mais ça englobe aussi tout événement culturel», a précisé le pastelliste.

Durant la fin de semaine, certains artistes ont exposé leurs œuvres tandis que d’autres ont démontré leur art.