Plein d’idées et de projets pour le Musée Laurier
Une nouvelle directrice générale est en poste à la Société du Musée Laurier (SML) depuis la mi-mai. Mélisa Morissette occupe désormais cette fonction et elle a plein d’idées à réaliser et mettre en œuvre, bien accompagnée de la petite, mais combien dynamique équipe en place.
Elle a travaillé dans différents milieux avant d’arriver au Musée Laurier. Forte de ses expériences dans le domaine municipal, scolaire et autres, elle possède un solide bagage qu’elle souhaite mettre à profit pour le bien de l’établissement muséal. Native et habitant toujours Victoriaville, elle a à cœur la région et le développement et surtout elle veut que les gens s’approprient le Musée Laurier et le fréquentent assidument.
Et même si le domaine de l’art et de la muséologie est nouveau pour elle, Mélisa s’intègre rapidement et s’est donné comme objectif principal de faire briller le Musée Laurier, l’Hôtel des Postes, la Maison Fleury et la Grange Fleury.
Bien entendu, le défi est de taille puisque même avec des ambitions grandioses, n’en reste pas moins que les moyens sont limités. Pour cela, elle veut agrandir le cercle des Amis du Musée, mais également recruter une équipe de bénévoles qui pourra venir appuyer les gens en place. Que ce soit pour l’accueil, l’entretien paysager ou des réparations mineures ou de la peinture, le bénévolat devrait occuper une plus grande place dans les activités, selon elle. « C’est un bel endroit où donner du temps », fait-elle savoir. Mélisa indique également que l’arrivée d’une équipe de bénévoles redonnera un aspect communautaire aux installations qui, en fait, appartiennent à tous, comme elle le dit si bien.
Et parlant des Amis du Musée, l’équipe remet en place les populaires voyages en organisant pour eux, en octobre, un tour historique de l’Île d’Orléans. « Ces voyages sont appréciés », fait-elle remarquer en ajoutant que d’ailleurs, les gens peuvent soutenir la SML en devenant eux aussi Amis du Musée. Pour un petit montant, les Amis ont un accès illimité aux expositions et sont invités aux vernissages et bien plus encore. « Nous devrions avoir le double d’Amis du Musée », estime-t-elle.
Mélisa a également l’intention de mettre en place différentes activités de financement pour donner davantage de moyens à l’institution. Elle parle déjà d’un grand bal qui pourrait voir le jour en 2024 et être l’occasion d’appuyer la Société du Musée Laurier, au même titre que les gens le font pour différentes fondations régionales. Après tout, l’histoire et le patrimoine sont également importants, comme elle l’estime.
Son mandat commence en grand avec le début de l’exposition « Alfred Laliberté – Mémoires d’autrefois ». « Tous les gens de Victoriaville et de la région doivent venir voir cette exposition », insiste-t-elle. En lien avec cette exposition, elle annonce des ateliers prévus pour l’automne et qui permettront aux participants de découvrir ou de renouer avec des métiers ou traditions d’autrefois : fabrication de pain, confection de courtepointe, métiers du bois, danse traditionnelle seront ainsi à l’honneur. La nouvelle directrice générale a toute une panoplie d’activités à mettre sur pied bien accompagnée de l’équipe. Elle veut s’adresser à différents publics et offrir, notamment à la Maison Fleury, des activités sur une base plus régulière.
Démocratiser
L’organigramme a été revu avec son arrivée et fait en sorte que Sara Legault devient directrice de la muséologie. Cela crée un nouveau poste, soit celui de responsable des actions culturelles et éducatives. La nouvelle personne aura comme responsabilité d’élaborer et d’organiser divers projets d’animation, de création et de médiation culturelle.
Elle est bien consciente d’avoir de grands défis à relever et quand on lui demande où elle voit la SML dans 10 ans, elle répond simplement qu’elle voit le musée avec de plus grands moyens, une plus grande équipe, des activités de financement et surtout : « Je veux que les gens se bousculent à nos portes ».
En bref, elle veut démocratiser le Musée Laurier afin que la population participe à son maintien et son développement. « Il y a beaucoup à faire », ajoute-t-elle, faisant référence, entre autres, à la mise en place d’une billetterie en ligne, d’un système téléphonique efficace ou d’un site Web au goût du jour. Tout cela devra être réalisé en effectuant l’inventaire et la restauration des nombreux items qui constituent la réserve de la SML afin de mieux les mettre en valeur et, pourquoi pas, les présenter dans d’autres lieux.
Le travail ne manque donc pas pour la nouvelle directrice générale et son équipe.