«On souhaite que ces activités servent de levier» – Danielle Croteau

Au total, ils ont été près de 1200 participants à se déplacer à la quinzaine d’activités proposées un peu partout sur le territoire de Victoriaville et sa région pour les Journées de la culture.

«On essaie d’avoir un regard différent sur les artistes en observant le travail de ceux-ci», a précisé la coordonnatrice arts et culture de  Victoriaville, Danielle Croteau.

Parmi les activités présentées pour expliquer tout le travail des artistes, il y avait les Rendez-vous des cordes , alors que l’Ensemble des Premiers violons a offert une répétition publique à la trentaine de personnes présentes.

Pour l’occasion, les musiciens pouvaient compter sur  les conseils de Johanne Pothier, qui a une longue feuille de route dans le domaine musical. Durant la répétition, il y a eu la jeune Coralie Rivard qui a interprété Danse de guerre des Indiens de Georges Perlman. Sans détour, mais de manière délicate, Mme Pothier a donné de judicieux conseils à la jeune artiste qui écoutait avec une oreille attentive.

Tel était l’envers du décor que tentait d’illustrer les Journées de la culture.

La rencontre d’auteurs avec le Victoriavillois Alain M. Bergeron ainsi que l’illustrateur Samuel Parent, dit Sampar, a été l’une des activités les plus populaires de la fin de semaine. «Ce fut une belle réussite», de dire la coordonnatrice.

Les préparatifs du spectacle Aznavour, aujourd’hui comme hier, interprété par le Plessisvillois Gilbert Bélanger, a également attiré plusieurs curieux.

Toutes les activités proposées étaient gratuites, ce qui a demandé une grande participation des artistes.

«On souhaite que ces activités servent de levier et continuent de promouvoir la culture», a espéré Mme Croteau.

Dans un monde idéal…

Heureuse de l’intérêt du public face aux Journées de la culture, Mme Croteau espère que ça continuera de grandir.

«On voudrait qu’il y ait le plus de monde possible et c’est à nous de proposer de bonnes activités culturelles», a-t-elle souligné.

Passionnée de culture, elle espère également que cette branche de l’art s’imprègne dans notre quotidien. «Si toutes les familles pouvaient participer à une activité culturelle toutes les semaines ou du mois tous les mois, ce serait l’idéal», a-t-elle lancé en conclusion.